Ça pourrait paraître un fait choquant pour beaucoup mais en Corée du Nord c’est quelque chose de courant lorsqu’une douzaine de personnes ont été fusillées le 20 août en Corée du Nord. Leur crime ? Ils ont été accusé d’avoir violé les lois anti-pornographie en vigueur dans le pays. Parmi elles, l’ex petite amie de Kim Jong-un.
La chanteuse Hyon Song-wol a tout d’abord été arrêtée le 17 août, elle a été exécutée en public trois jours plus tard, tout comme son mari, le chef d’orchestre Mun Kyong-jin. Les autres personnes exécutées étaient également des musiciens, chanteurs et danseurs.
La Corée du Nord est très ferme sur la violation des lois anti-pornographique. Les personnes exécutées étaient toutes accusés d’avoir filmé leurs rapports sexuels et d’avoir vendu les vidéos.
Kim Jong-un avait rencontré son ex petite amie il y a une dizaine d’années lorsque ni l’un ni l’autre n’était marié. Mais son père, Kim Jong-il, l’ancien dictateur lui avait ensuite ordonné de mettre fin à la relation.
Les familles envoyées dans des camps de prisonniers
Les familles des personnes exécutées n’ont pas eux aussi échappées à une sentence, ils ont été envoyées dans des camps de prisonniers en vertu du principe nord-coréen de de culpabilité par association.
Hyon Song-wol était la chanteuse du groupe Pochonbo Electronic (voir la vidéo ci-dessus), un groupe très populaire en Corée du Nord et célèbre pour sa propagande révolutionnaire.
