Des heurts se sont produits lundi à la faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse entre des membres de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) et l’Union générale tunisienne des étudiants (UGTE).
Les cours ont été suspendus et plusieurs étudiants ont été blessés. Trois d’entre eux ont été transférés à l’hôpital Farhat Hachad, a affirmé le doyen de la faculté, Moncef Abdeljalil.
A l’origine de cet incident, l’attachement de l’UGTE à organiser des festivités célébrant la révolution malgré le refus de l’administration «pour ne pas perturber la marche des cours et éviter un éventuel conflit avec un groupe d’étudiants du 3è cycle appartenant à l’UGET et qui observent un sit-in dans l’enceinte universitaire pour revendiquer le droit à une bourse», explique le doyen.
Il a ajouté que la tension est à nouveau montée, lundi après que chaque bord a fait appel au soutien de ses sympathisants dans d’autres établissements universitaires de la région. Des actes de violence marqués par l’échange de jets de pierres et de coups de bâtons ont eu lieu quand des étudiants salafistes sont arrivés à la faculté.
Ces derniers temps, de tels incidents ont eu lieu dans plusieurs universités avec l’intervention d’éléments étrangers et une question ressurgit, faut-il avoir une police universitaire pour contrôler l’identité des étudiants avant d’accéder à ces lieux ?