Des scientifiques franco-britanniques ont publié un essai sur un test clinique expérimental dont l’aboutissement semble très prometteur quand il s’agit de motricité.
Une thérapie génique serait capable de réduire considérablement voire exterminer la maladie de Parkinson, d’après certains résultats constatés par l’équipe de chercheurs, cette expérience de thérapie génique à optimiser la motricité et d’une certaine manière la qualité de vie d’une quinzaine de personnes atteintes d’une forme avancée de la maladie.
Le Pr Stéphane Palfi, neurochirurgien, stipule que suite à l’administration du traitement chez les patients, les symptômes moteurs de la maladie ont été en quelque sorte restaurés jusqu’à’à 12 mois. Ce professeur dirigeant l’essai clinique dont les résultats seront publiés aujourd’hui dans la revue médicale britannique The Lancet, ajoute que ces même symptômes ont été améliorés jusqu’à 4 ans chez les premiers patients qui ont été opérés.
Les résultats de l’essai clinique sont d’une grande importance car la maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative très fréquente même la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. En France, la maladie de Parkinson touche 120 000 personnes et à l’échelle mondiale elle touche plus de 5 millions d’individus.
La thérapie génique ProSavin a été réalisée à travers des injections un virus de cheval dans le cerveau des 15 patients sans. Le virus injecté est inoffensif pour l’homme, il appartenant à la famille des lentivirus. Le contenu du virus a été évacué et trois gènes (AADC, TH, CH1) ont été insérés. Ces derniers sont primordiaux pour la fabrication de la dopamine, une substance qui manque considérablement aux personnes atteintes de Parkinson.