Voilà que cette année aussi et bien plus que l’année précédente que Madagascar fait face à une propagation de la peste. Le ministère de la santé comptabilise déjà 86 personnes affectées dont 39 mortes par ce phénomène ravageur.
Cette île connue pour son taux élevé de pauvreté rencontre cette année d’une part l’irruption de plus en plus poussée des rats dans les habitations et d’autre part l’invasion phénoménale de criquets, ce qui est favorable à la propagation de la peste.
Le ministère de la Santé informe dans un communiqué lu à l’AFP que l’épidémie à laquelle fait face le Madagascar est grave vu qu’elle est présente dans cinq districts et que sur les 86 personnes touchées, 39 sont déjà décédées.
Un médecin de la direction générale de la Santé à Antananarivo a expliqué que 90% des cas prenait la forme de la peste pulmonaire. C’est une situation affolante en raison de la gravité de cette forme qui est capable d’achever la vie d’une personne en seulement trois jours. La forme la moins grave mais plus répandue est la peste bubonique ou peste noire.
La première personne morte par la peste était localisée dans un village en pleine forêt à 150 kilomètres de la localité de Mandritsara (nord). Cette mort date du mois d’octobre mais elle n’a été annoncé officiellement que le 23 novembre.
Le ministère a annoncé les directives à suivre. Il est nécessaire de consulter en cas de fièvre et/ou migraine sachant que les soins seront gratuits. Il est également impératif de stopper la déforestation afin d’éviter la migration des rats dans les habitations. Le ministère insiste aussi sur la capture des rats vivants.
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