Une nouvelle loi en France pourrait ouvrir la vente de tests de grossesse dans les supermarchés, un mouvement qui a enragé les pharmaciens qui veulent conserver leur monopole sur la distribution.
Un projet de loi du Sénat qui permettrait aux supermarchés et autres détaillants de vendre des tests de grossesse en France a reçu le soutien de deux ministres du gouvernement cette semaine, près de veiller à ce que la mesure sera adoptée. Les pharmaciens, qui détiennent actuellement le monopole de la distribution de ces tests, sont en armes.
Pour Patricia Schillinger, le sénateur socialiste qui a présenté l’amendement, la réforme est une question de confort et de liberté pour les femmes.
« L’achat d’un test de grossesse est souvent embarrassant pour les jeunes femmes »,a déclaré Schillinger à la presse française cette semaine. « En tant que femme, je veux avoir la liberté d’acheter un test où je veux, tout comme les hommes peuvent acheter des préservatifs partout où ils veulent. »
Mais la plupart des partisans de l’amendement disent que c’est une simple question d’économie. L’ouverture de la vente de tests de grossesse aux supermarchés garantit que leur prix va diminuer, ce qui les rend plus accessibles aux consommateurs.
« Pas toutes les femmes ont aujourd’hui accès à ces éléments en raison de leur coût », a déclaré le ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, sur son site internet. « Le gouvernement soutiendra l’amendement … parce qu’il représente un pas en avant pour la santé publique. »
Cependant, pharmaciens français ont dit qu’ils n’étaient pas prêts à renoncer aux 37 millions d’euros par marché sans un combat.
