Une politique américaine pour Internet définie par Hillary Clinton

La chef de la diplomatie américaine a érigé son pays en défenseur des libertés en ligne, notamment face à la censure des dictatures. Selon elle, les États-Unis, « berceau » de l’Internet, ont la « responsabilité » de le protéger. « J’espère que le refus de soutenir la censure politique va devenir une caractéristique des entreprises américaines dans le secteur des technologies » car « le secteur privé partage la responsabilité d’aider à la sauvegarde de la liberté d’expression« , a-t-elle expliqué. « Et quand les contrats menacent cette liberté, les entreprises doivent réfléchir à ce qui est juste, pas seulement à la perspective de profits rapides« , a-t-elle poursuivi.

Hillary Clinton a par ailleurs estimé que les « personnes et les pays qui lancent des cyberattaques devront en subir les conséquences« , évoquant l’attaque subie par Google en Chine. Elle a réclamé « une enquête minutieuse sur les intrusions informatiques » subies par Google et par une vingtaine d’autres entreprises. Mais elle n’a toujours pas protesté officiellement auprès de Pékin…

Le discours a été plutôt bien accueilli par les observateurs, même si beaucoup ont pointé la contradiction qui existe désormais entre la politique étrangère et la politique intérieure. En effet, de nombreuses lois (dont le fameux Patriot Act ) restreignent les libertés des Américains sur Internet, au nom de la lutte contre le terrorisme, la pédophilie ou encore le piratage. Le prestigieux magazine Foreign Policy , quant à lui, voit dans ce discours les jalons d’une « cyberguerre froide », en raison de la rhétorique utilisée par Hillary Clinton.

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Auteur de l’article : Ghaith J.

Manager Général du portail Tixup.com et directeur de la publication, passionné par les nouvelles médias, je prends part à l'aventure Tixup depuis la naissance du site.

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