De nouvelles recherches d’ADN sur des échantillons de cheveux ont peut-être enfin résolu le mystère du yéti, selon les scientifiques.
Les tests ont trouvé une compatibilité génétique avec un ancien ours polaire. Les chercheurs croient qu’il pourrait y avoir une sous-espèce de l’ours brun dans le haut Himalaya qui a été pris pour la bête mythique.
Observation du yéti, également connu sous le nom «abominable homme des neiges» ou «Bigfoot», ont été enregistrés depuis des siècles dans l’Himalaya, avec les populations locales et les alpinistes qui affirment avoir retrouver face-à-face avec des créatures simiesques velues.
Bryan Sykes, le professeur de génétique humaine à l’Université d’Oxford, visait à recueillir et tester des échantillons de cheveux de « yeti » pour savoir avec quelle espèce existent-ils des concordances.
En particulier, il a analysé les poils de deux animaux inconnus, qui ont été trouvés dans la région himalayenne du Ladakh occidental en Inde et l’autre du Bhoutan, à 800 miles à l’est.
Il a soumis les poils à des tests d’ADN les plus avancées et comparé les résultats avec les génomes des autres animaux stockées sur la base de données GenBank.
Le professeur Sykes a trouvé qu’il avait une concordance avec un taux de 100% avec un échantillon d’une ancienne mâchoire d’ours polaire trouvé dans Svalbard en Norvège, qui remonte au moins 40.000 années, un moment où l’ours polaire et l’ours brun étroitement liée étaient considérés comme des espèces différentes.
Prof Sykes croit que l’explication la plus probable est que les animaux sont des hybrides – croisements entre les ours polaires et les ours bruns.
La yéti-mania
Une photographie d’une empreinte « yeti », prise par le grimpeur britannique Eric Shipton à la base du mont Everest en 1951 a déclenché une manie mondiale.
Le légendaire alpiniste Reinhold Messner, qui est devenu le premier homme à gravir l’Everest sans oxygène, a étudié les yétis car il a eu une rencontre effrayante avec une mystérieuse créature au Tibet en 1986.
