Le Sénat italien a voté pour expulser l’ex-Premier ministre Silvio Berlusconi du Parlement, avec effet immédiat suite à sa condamnation pour fraude fiscale.
Silvio Berlusconi, qui a dominé la vie politique depuis 20 ans, pourrait maintenant être arrêté sur les autres affaires pénales, puisqu’il a perdu son immunité.
Il dit à ses partisans à Rome c’était un « jour de deuil » pour la démocratie.
Avant le vote, il a promis de rester dans la politique à mener son parti Forza Italia dans une « lutte pour le bien de l’Italie ».
L’ex-premier ministre, Silvio Berlusconi a déclaré à ses partisans rassemblés devant sa résidence à Rome que «aucun dirigeant politiquen’ a subi une persécution telle que je l’ai vécu ».
Il a dit: « C’est un jour amer, un jour de deuil. »
Silvio Berlusconi, 77 ans, a déclaré que son combat continuera en dehors du parlement.
Il a dit: «Nous devons rester sur le terrain, nous ne devons pas désespérer si le chef du centre-droit n’est pas un sénateur plus Il ya des leaders des autres partis qui ne sont pas parlementaires.».
Le vote marque la fin d’un processus qui va amener Silvio Berlusconi a ne plus prendre part à une élection générale durant six ans.
Bien qu’il n’y ait pas de doute qu’il s’agit d’un coup dur pour les anciens ambitions politiques de l’ex-premier ministre, le spectacle Berlusconi est loin d’être terminée. Il continuera à diriger Forza Italia devant le parlement, un parti qui a le soutien électoral considérable.