Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a dit que certaines sanctions de l’UE contre l’Iran pourraient être levées dès le mois prochain, dans le cadre d’un accord dans le sujet du nucléaire avec les puissances mondiales.
Il s’exprimait à l’issue des foules à Téhéran qui ont applaudi les négociateurs qui avaient accepté de réduire certains des activités nucléaires de l’Iran en échange d’allégement des sanctions.
L’accord intérimaire de six mois approuvé à Genève a provoqué une chute des prix du pétrole sur les marchés lundi.
Mais le Premier ministre israélien a mis en garde décrivant l’accord comme une « erreur historique ».
Le lundi, Benjamin Netanyahu, a annoncé qu’une équipe israélienne conduite par le conseiller de la sécurité nationale Yossi Cohen se rendrait à Washington pour des entretiens concernant cette affaire.
« Cet accord doit porter sur un résultat: le démantèlement des capacités nucléaires militaires de l’Iran », a-t-il dit.
Dimanche, le président américain Barack Obama s’est entretenu avec M. Netanyahu dans un appel téléphonique affirmant que « les Etats-Unis ont compris Israël » et que cette dernière a de bonnes raisons d’être sceptique sur les intentions de l’Iran et a promis de consulter étroitement son allié.
M. Netanyahu a averti qu’Israël « ne permettra pas un régime qui appelle à la destruction d’Israël pour obtenir les moyens d’atteindre cet objectif. »
L’Arabie Saoudite, le rival régional de l’Iran, a accueilli avec prudence l’annonce.
«Cet accord pourrait être une première étape vers une solution globale pour le programme nucléaire de l’Iran, si il y a de bonnes intentions. », a déclaré un communiqué.
