Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a déclaré jeudi qu’il ne prévoit pas « d’autre rôle » pour l’alliance militaire en Syrie.
« Il n’y a pas de solution militaire au conflit en Syrie », a déclaré Rasmussen lors d’une conférence de presse à Athènes avec le ministre grec des Affaires étrangères Evangelos Venizelos, soulignant qu’une solution politique est nécessaire pour mettre fin au conflit syrien, désormais bien dans sa troisième année.
Le chef de l’OTAN a exprimé son soutien à une conférence internationale à longue controversée organisée par les Etats-Unis et la Russie qui chercherait à négocier un accord entre le régime syrien du président Bachar al-Assad et les groupes d’opposition.
«J’exhorte le gouvernement et l’opposition en Syrie pour participer à cette conférence qui, nous l’espérons ouvrira la voie à une solution durable», a-t-il dit.
La conférence de paix proposé – surnommé Genève 2 – déciderait comment implémenter une déclaration adoptée par les grandes puissances dans la ville suisse en juin 2012 pour un gouvernement de transition en Syrie.
L’émissaire de paix de la Ligue arabe à l’ONU, Lakhdar Brahimi, a exhorté la semaine dernière les parties belligérantes de la Syrie de tenir des pourparlers «sans conditions préalables» et a déclaré qu’il espérait que les négociations pourraient avoir lieu à la fin du mois de novembre.
Rasmussen a appelé à «une réponse internationale ferme » aux attaques d’armes chimiques dans la banlieue de Damas, le 21 août qui a tué des centaines, et n’a pas exclu l’option militaire avant qu’un accord russe négocié pour détruire la cache d’armes chimiques d’Assad a été trouvé fin septembre.
Les experts ont commencé à superviser la destruction, par les autorités syriennes, des têtes de missiles, des bombes aériennes et des équipements de mélange chimique.
