Lors d’une manifestation liée au port du voile réunissant de 200 à 400 personnes, dans la nuit de vendredi (19 juillet) à samedi (20 juillet) devant un commissariat de police à Trappes (banlieue parisienne), des témoins ont indiqué qu’un tir de flashball a blessé un jeune garçon ce qui a mené à sont hospitalisation immédiate.
« la manifestation faisait suite à l’interpellation jeudi, 18 juillet 2013, d’un homme qui s’était opposé au contrôle par la police de son épouse portant un voile intégral » a déclaré un responsable d’une association, souhaitant garder l’anonymat, appartenant à des musulmans à l’Agence France Presse.
Une source policière a également confirmé cette version. Selon la même source, le mari assénant des coups au policier a été interpellé et placé en garde à vue. Il devrait être prochainement jugé.
Le calme est revenu samedi vers 1 h du matin. Selon l’AFP, les alentours du commissariat étaient jonchés de gros cailloux et de douilles de grenades lacrymogènes.
Une dizaine de fourgons de policiers antiémeute protégeaient le bâtiment. Un hélicoptère a survolé la ville où étaient déployés de nombreux policiers et où un abri-bus a été saccagé.
Le rassemblement « violent », selon une source préfectorale qui n’en pas expliqué l’origine, s’était formé aux environs de 20H30. L’existence d’un blessé n’a pas été confirmée par cette source.
Selon un syndicaliste policier, des poubelles ont été incendiées près de l’hôpital.
La loi sur le port du voile intégral, entrée en vigueur en avril 2011, interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Elle punit l’infraction d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 euros ou d’un stage de citoyenneté.
Les tenues « interdites dans l’espace public » sont le niqab, voile intégral ne laissant apparaître qu’une fente pour les yeux et la burqa, vêtement traditionnel en Afghanistan, quasi-inexistant en France, qui couvre complètement la tête et le corps, un grillage dissimulant les yeux.
