Laurent Fabius a déclaré dimanche sur les ondes de la radio EUROPE 1 que la conférence internationale sur la Syrie en projet, il l’a qualifiée de « dernière chance » pour le pays et le régime de Bachar. Le ministre français des affaires étrangères a aussi précisé que ce sommet pourrait se réunir en juillet et non mi-juin comme évoqué précédemment de source diplomatique. Laurent Fabius à néanmoins réitéré l’opposition de la France face à la participation de l’Iran à cette conférence.
Il a par ailleurs estimé que si la convocation venait en juin, ça serait trop court en raison notamment du temps qu’il faudra à l’opposition au régime de Bachar al-Assad pour désigner ses représentants, ajoutant : « Et il faut que nous nous mettions d’accord sur l’ordre du jour avec les Nations Unies. »
Laurent Fabius n’a pas manqué de réagir face aux violentes manifestations qui ont lieu ces derniers jours à Istanbul. C’est « extrêmement préoccupant », a jugé le ministre. « La position de la France est de demande qu’on fasse preuve de retenue et qu’on aille vers l’apaisement. Mais qu’il ne faut pas « parler de ‘printemps turc’, comme si c’était un ‘printemps arabe' ». « Là, nous avons affaire à un gouvernement démocratiquement élu », a-t-il souligné.