Tension toujours palpable a Istanbul et Ankara

La nuit de samedi 1er à dimanche 2 juin n’était pas sans incidents à Ankara et à Istanbul, puisque les affrontements ont éclaté tard dans la nuit, où des manifestants ont tenté de rejoindre les bureaux du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, dans ces deux villes. Confronté à l’un des plus importants mouvements de défi depuis l’arrivée de son parti au pouvoir en 2002, le premier ministre turc a lâché du lest samedi en ordonnant à la police de se retirer de la place Taksim, à Istanbul, bastion de la révolte.

Il a toutefois précisé qu’il n’abdiquerait pas sur le projet d’aménagement urbain contesté à l’origine des manifestations et que le projet verra bel et bien le jour.

Dans la capitale, Ankara, la police a dispersé une foule de plusieurs milliers de personnes qui était en route vers la primature en chantant des slogans hostiles au chef du gouvernement par des jets de bombes lacrymogènes et des canons à eau. Les manifestants ont riposté en lançant des pavés, tout en détruisant des panneaux d’affichage et des feux tricolores ou encore en brisant les vitres des commerces environnants1

A Istanbul, les incidents étaient similaires, autour des bureaux du premier ministre dans le quartier de Besiktas. La police a riposté en dispersant la foule à jets de grenades lacrymogènes. Le calme était revenu dimanche matin.

A noter que La police a interpellé 939 manifestants au cours de plus de 90 manifestations survenues dans 48 villes, a précisé le ministère de l’intérieur.

Auteur de l’article : Anas.T

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