Dans une vidéo qui refait surface sur les réseaux sociaux, datée du 25 mars 2013, l’actuel président de la République, interviewé par un animateur d’Al Jazeera, déclare sa position des opposants laïcs qualifiés d’extrémistes par l’animateur.
Il explique que si jamais les laïcs tentaient de prendre le pouvoir par un coup d’État ou des manifestations, la nouvelle révolution (notamment islamiste) ne les épargnera pas.
Rajoutant qu’à ce moment là, il n’y aura pas des sages comme Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafer et Rached Ghannouchi. Mais qu’ils passeront tous sous la pendaison publique afin qu’ils soient des exemples.
Dans la Tunisie post 14 Janvier, où l’intégrisme religieux monte en flèche, les organisations à caractère haineux prêchant un discours appelant à la violence et au meurtre contre les tunisiens du même sang.. Cette déclaration du président de la République provisoire vient comme un coup de poing aux confrères libéraux et laïcs.
En effet, l’Etat de laxisme que connaît la Tunisie par rapport au dossier du terrorisme et les groupes d’intégristes religieux menaçant les libertés individuelles et les croyances personnelles ainsi l’Etat de droit, montre clairement l’absence de toute décision politique afin de protéger nos acquis payés si chers.
Jusqu’à quand cela durera-t-il ? « Le nous ou personne » scandé par Moncef Marzouki sur Al Jazeera montre clairement la position de la Troïka face aux laïcs… Une mise en garde qui ne passera pas inaperçue.