Rafik Abdessalem, ministre des affaires étrangères, a qualifié de mensongères et infondées les accusations portées à son encontre selon lesquelles il aurait effectué un séjour à l’hôtel Sheraton Tunis en compagnie d’une maîtresse.
Le soir du mardi 25 décembre 2012, une blogueuse, Olfa Riahi, a publié une enquête révélant des séjours à prix assez élevés du ministre des affaires étrangères, notamment le paiement de la note d’une chambre occupée par une femme, le jour même d’une nuitée de M. Abdessalem passée au même hôtel, ce qui laisse entendre une relation discrète pour plusieurs.
Suite à cette polémique, Rafik Abdessalem a nié catégoriquement ces accusations précisant que “les documents qui ont été publiés visent uniquement à salir l’image du gouvernement en ma personne dans le cadre d’une guerre annoncée contre les ministres ainsi que les symboles de l’Etat dans ce contexte délicat”, selon un article publié sur le site officiel du mouvement Ennahdha.
Par ailleurs, le gendre de Rached Ghannouchi a expliqué que les séjours passés à l’hôtel Sheraton s’inscrivaient dans le cadre de ses activités en tant que ministre des Affaires étrangères surtout qu’il ne bénéficie pas d’un domicile dont les charges incombent à l’Etat. Il a précisé qu’il était dans l’obligation de séjourner dans cet hôtel à cause de son boulot qui se termine, des fois, tardivement.
Quant à la présence de cette femme, le ministre des affaires étrangères a indiqué sur les ondes de la radio Mosaique Fm qu’il s’agit simplement d’un membre de la famille précisant qu’aucun membre de sa famille n’a séjourné à cet hôtel sauf à ses propres frais.