Dans une déclaration suite à une conférence relative au salafisme, le président provisoire de la République, Moncef Marzouki, a indiqué qu’il n’était pas au courant de la grève de la faim entamé par un groupe de salafistes suspects dans l’attaque de l’ambassade des Etats Unis et qui a conduit au décès de deux jeunes tunisiens, Béchir Gholli et Mohamed Bakhti.
Au cours de son discours au Palais de Carthage, M. Marzouki a déclaré que l’Etat et lui-même ont une part de responsabilité dans le décès des deux jeunes salafistes indiquant qu’il assume sa responsabilité. Il a annoncé également la création d’une commission d’investigation qui sera chargée de faire la lumière sur les circonstances de la mort de MM. Gholli et Bakhti affirmant en même temps qu’il a été informé de cette catastrophe après qu’elle ait eu lieu.
Le discours de Moncef Marzouki nous donne une impression de déjà-vu avec un certain discours donné par Ben Ali la veille de sa fuite dans lequel il a indiqué qu’il était pas au courant de ce qui se passait et qu’il allait créer une commission d’investigation. Bref, le sujet change, le discours est presque le même…
