C’est désormais officiel, la ministre française de l’Économie et des Finances, Christine Lagarde, a déclaré sa candidature pour la direction générale du Fonds monétaire international (FMI) lors d’une conférence de presse tenue à Bercy. Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions chez la classe politique française de part et d’autre.
Néanmoins, Christine Lagarde est vivement soutenue par la droite. A commencer par le premier ministre François Fillon qui n’a pas hésité a louer les compétences et les qualités de la ministre, tandis que le porte parole du gouvernement François Baroin, qui lui, pourrait être malignement intéressé par le poste qu’elle laissera vacant si tout se passera bien pour elle, l’a assurée de tout le soutien de la France.
A gauche, les réserves sur sa candidature se sont fait sentir, et ce ne sont pas les socialistes qui diront le contraire, dont le porte parole Benoît Hamon a déclaré que politiquement Christine Lagarde n’était pas leur tasse de thé, alors que le président PS de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac, a carrément déclaré que cette candidature n’était pas une bonne idée, ces propos ont semé l’ire des députés UMP qui se sont assaillis contre le président PS.
Par ailleurs, les écologistes tout comme le Front National de Marine Le Pen ont catégoriquement rejeté la candidature de Christine Lagarde affirmant qu’elle sera la candidate des banques et qu’elle ne servira pas l’intérêt général, ils ont aussi rappelés que Madame la ministre pourra être appelé à tout moment par la justice pour s’expliquer dans l’affaire « Tapie ».
A rappeler que la course à la candidature de ce valeureux poste au sein de l’institution internationale, vint suite au scandale sexuel du directeur démissionnaire Dominique Strauss Kahn.