Le PDG du géant pétrolier Total Christophe de Margerie a averti que la firme sera amené à faire de nouvelles restructurations en France, sans toutefois évoquer de projet ou de calendrier précis.
Le patron de Total a aussi déclaré à la tribune de l’université du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines) qu’ « Un chef d’entreprise n’est pas là pour faire de la politique, il est là pour faire progresser sa société et faire en sorte qu’il participe au bien-être général ».
Avant d’ajouter qu’en France c’est certainement possible, même si ça nécessiterai encore un certain nombre de restructurations et Total sera amené comme d’autres à en faire.
Arrêt du vapocraqueur en vue
Notons que cette déclaration intervient alors que le groupe a convoqué pour mercredi un CCE concernant un projet d’avenir pour le site pétrochimique de Carling en Moselle.
Des sources syndicales rapportent que Total pourrait annoncer l’arrêt du vapocraqueur, la principale installation du site, et la suppression de quelque 200 emplois nets sur les 550 du site, dans un secteur pétrochimique européen à la peine sans toutefois commenter cette démarche.
Rappelons que les restructurations passées de Total, qui réalise des bénéfices nets annuels au-delà des 10 milliards d’euros, n’ont pas manqué d’entraîné des polémiques à l’instar de la fermeture de la raffinerie de Dunkerque en 2009-2010.

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