L’éventuelle intervention imminente des Etats-Unis et ses alliés en Syrie a fait bondir les cours pétroliers mondiaux.
Bien que le pays n’est pas riche en or noir, le fait qu’il est situé dans une zone géographique très sensible est capital, car la déstabilisation aurait des conséquences importantes pour le commerce du pétrole.
Ce mercredi matin peu avant 7h00, le baril de brut de Mer du Nord, le Brent, était évalué juste au-dessus des 117 dollars, un plus haut depuis février dernier, pour une livraison octobre. Le brut léger américain WTI est avoisinant les 112 dollars et s’offre un pic de deux ans à échéance identique.
Il est clair que les trois grandes capitales à savoir Washington, Londres et Paris ont cette fois bien durci le ton durcie depuis le début de la semaine et comptent bien aller au delà du simple discours de dénonciation alors qu’ils ne doutent pas de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien.
Les spécialistes estiment que les Etats-Unis et ses alliés pourraient utiliser des missiles de croisière pour frapper le régime au cœur pour l’affaiblir et rendre le champs libre aux terroristes que la France combattait au Mali, cherchez l’erreur !
L’or subit les conséquences
Par ailleurs, l’aversion au risque a tiré les cours de l’or vers le haut, avec une once qui se négocie 1.421 dollars ce matin, en hausse de 0,5%. Le métal précieux a repris plus de 20% depuis ses planchers.
Quant aux marchés asiatiques ce matin, le rouge, vif, est dominant, avec des baisses de 2% et plus à Tokyo, Bangkok, Jakarta ou Bombay, et des replis de plus de 1% à Shanghai, Sydney et Hong Kong.
