Le VIH/SIDA mythe ou réalité ?

Le débat sur cette question a été présenté sous forme d’une pièce de théâtre nommée ?Danse avec le singe?. C’était le spectacle phare de ce dernier mois de l’année 2010 qui est parrainé par l’office National tunisien pour la famille et la population (ONFP).

Mise en scène par Taoufik Jebali, la pièce de théâtre était originale dans son genre de part la façon de présenter un sujet assez délicat et tabou jusqu’à ce jour en Tunisie et aussi de répondre à plusieurs questions qu’on se pose sur le SIDA.

La pièce commence par la projection d’une grande pancarte où on voyait des signes d’interdiction de certains actes durant le spectacle, tel que l’interdiction de fumer, de parler au téléphone, de péter (oui je dis bien péter), de faire l’amour, de photographier… et bien d’autres qui sont un peu trop osés.

Ensuite le spectacle commence et les acteurs enchainent scène après scène, chacune est différente de la précédente et chacune représente un nouveau décor. On se trouvait parfois dans un hôpital, dans un quartier démuni, dans un espace où chacun raconte la manière dont il espère mourir, une cabine téléphonique… Les acteurs n’étaient pas tous connus dans la scène théâtrale, ils étaient donc les nouveaux adeptes de Taoufik Jebali mais qui ont assuré un spectacle très émouvant, hilarant et informatif.

Cette pièce a relaté différents messages, tels que le SIDA ne se propage pas par le toucher ni par le baiser, le préservatif nous protège du SIDA et donc ne doit plus être un tabou et surtout que le virus du VIH existe bel et bien et n’est pas un mythe créé par les grandes sociétés pharmaceutiques.

Cependant, on ressent quand même une petite ressemblance dans quelques scènes avec ?manifesto essourour? également mise en scène par Taoufik Jebali mais je pense que c’est dans cela qu’on reconnait la touche personnelle du producteur.

Ce fut un agréable spectacle grâce aux acteurs qu’on espère voir dans d’autres réalisations en attendant la prochaine pièce de Taoufik Jebali qui a su comment toucher les spectateurs et leur passer les messages de lutte contre le SIDA en se basant sur les tabous sociaux, leurs sources et leurs différents niveaux de leur acceptation.