Lorsque vous imaginez un gamer-type, vous imaginez un adolescent ? Ou un jeune adulte ? Détrompez-vous : les gamers qui consacrent le plus de temps aux jeux video ne sont pas ceux que vous croyez.
Quel temps consacré aux jeux video chaque jour ?
Selon l’étude d’ExpressVPN réalisée auprès de 2 000 gamers, c’est la génération des 30-40 ans qui joue le plus. Aujourd’hui, les jeux vidéo font partie du quotidien de 68 % des gamers âgés de trente à quarante ans. Ce chiffre dépasse largement les 58 % des gamers âgés de 20 ans et plus qui jouent à des jeux vidéo tous les jours. Encore plus surprenant : cette génération Y joue même plus que la génération Z des adolescents. Comme le montre la répartition des réponses par groupe d’âge compilée dans le graphique ci-dessous, seuls les 46-55 ans jouent moins que les adolescents.
Comment expliquer une telle différence de temps consacré aux jeux video ?
En analysant dans le détail les résultats de l’étude, on constate que les jeunes de la génération Z déclarent être moins tentés de jouer le soir. A l’inverse, les gamers plus âgés de la génération repoussent leurs sessions après leur journée de travail. Quitte à rogner sur leur temps de sommeil et à reporter d’autres tâches à réaliser, ils sont 59 % à jouer le soir.
Le budget disponible est le deuxième élément qui explique la différence de temps consacré au gaming. De manière assez logique, les adolescents, étudiants et très jeunes actifs ont moins de revenus à consacrer à leur passion des jeux vidéo. De leur côté, les milléniaux sont mieux installés dans la vie active et disposent de moyens conséquents pour les jeux vidéo. 20 % d’entre eux sont prêts à payer plus de 100 dollars pour acheter un titre. Ils s’ajoutent aux 33% qui prêts à dépenser de 50 à 100 dollars.
Des pratiques du gaming radicalement différentes ?
Pour les milléniaux de la génération Y, les jeux vidéo font partie des loisirs qu’ils pratiquent régulièrement depuis l’enfance. Ils ont grandi en passant des environnements 8 bits aux réalisations AAA des dernières années. Ils passent donc plus de temps sur leur console ou sur des titres mythiques de rétrogaming issus des années 1980 et 1990 (Pac-Man, Super Mario Bros…). Leur objectif : se détendre et partager leur passion avec des amis.
Pour la génération Z, la pratique du gaming est radicalement différente. Les jeux se retrouvent au moins autant sur mobile que sur console. Et le gaming est un loisir qui permet de se plonger dans des univers virtuels, loin de la réalité du quotidien.
Le temps de jeu, révélateur d’une addiction ?
L’influence des jeux vidéo sur la sécrétion de dopamine n’est plus à démontrer. Cette hormone du bonheur et de la satisfaction incite les joueurs à prolonger leurs parties, progresser dans leurs missions et finalement, à consacrer plus de temps aux jeux vidéo.
L’étude révèle que de nombreux gamers ont conscience de cette relative addiction. 30 % des gamers pensent en permanence aux jeux. 20 % déclarent vouloir réduire leur consommation du gaming. Et 5 % des milléniaux et 3 % des adolescents reconnaissent même leur propre addiction.
Loin des idées reçues, les résultats montrent une consommation du gaming inattendue et en constante évolution.