On est encore en début 2014, et les nouvelles sur le Mobile World Congress parlent d’une prochaine génération de smartphones qui va souffler l’esprit des gens, avec des progrès matériels éblouissants, des logiciels exceptionnels, et de nouvelles fonctionnalités qui rendront la vie plus facile, plus saine et plus agréable.
Ou vont-ils ? Que faire si le Galaxy S5 est tout aussi bon que le S4 pour 99 pour cent de nos besoins ?
Après tout, l’histoire récente a montré que la puce « révolutionnaire » de 64 bits dans l’iPhone 5S d’Apple a généré moins de 1 pour cent de la valeur réelle de 99 pour cent de ses utilisateurs.
L’introduction d’iOS 6 était en fait l’excuse pour que beaucoup essayent Android. Les médias appelaient l’iOS 6 «révolutionnaire» – c’est-à répéter les mots proclamés par Apple. Mis à part quelques introductions intéressantes, comme le soutien à iBeacons, iOS 6 est une conception de rattrapage de temps qu’Apple a dû jouer. Et même les utilisateurs hard-core d’iOS avaient besoin de temps pour s’adapter aux particularités de la nouvelle version du système d’exploitation mobile (OS).
Innovation dans le matériel et le logiciel des smartphones a clairement calé. Les smartphones pourraient devenir plus petit, mais il semblerait que les gens préfèrent plutôt les grands écrans. Et il semble être trop tôt pour l’introduction radicale de différents facteurs de forme de rupture. Je crois que la vague de dispositifs portables jouera un rôle crucial à changer, mais pas pour si tôt. Cela dit, qu’est ce qui pourrait se produire à court terme pour apporter de l’innovation et du progrès pour les consommateurs ?
Nous vivons maintenant dans une phase où seul logiciel peut apporter l’innovation de rupture pour les smartphones. Le logiciel qui fonctionne à la fois dans les smartphones et dans le cloud, mais surtout dans le cloud, et qui peut faire fonctionner le dispositif en fonction des besoins du propriétaire.
En fait, le contexte va être si dramatiquement important pour nous que je ne serais pas surpris si nous pensons finalement que nous devrions abandonner le terme « smartphone » et d’adopter quelque chose comme « ordinateur contextuel » pour expliquer une classe de nouveaux dispositifs qui devrait émerger.
