Des médecins britanniques tentent dans un examen minutieux de cerner la face cachée de James Bond, l’agent 007. Ils s’accordent à révéler que le héros de l’œuvre d’Ian Fleming est un alcoolique incorrigible avec 92 unités d’alcool en moyenne consommées par semaine.
La phrase célèbre « Une vodka martini au shaker pas à la cuillère » associée à l’agent 007, serait-elle un indice de son amour pour l’alcool ?! James Bond ne se serait pas trop montré le verre à la main?! C’est ce qu’a tenté un groupe de médecin de découvrir. La conclusion que leurs étude publiée le12 décembre dans le revue médicale britannique BMJ confirme cela.
En effet, après avoir passé au peigne fin les 14 romans dans lesquels Ian Fleming créateur du James Bond décrit les aventures de l’agent secret britannique, les médecins concluent que le héros est bel et bien alcoolique consommant ainsi 1.150 unités d’alcool.
Dans les 12 livres, les médecins auraient compté un total de 1.150 unités d’alcool consommées par Bond. Les médecins auraient procédé au calcul en excluant les jours d’emprisonnement, d’hospitalisation ou de convalescence et en s’appuyant sur le fait qu’une unité d’alcool en Grande-Bretagne est égale à 10 ml ou 8 grammes d’alcool pur (contre 10 grammes dans les autres pays). Ainsi le total correspond à une consommation moyenne par semaine s’élevant à 92 unités alcooliques et donc 736 grammes d’alcool.
L’Organisation mondiale de la santé fixe un seuil maximal de 210 grammes par semaine, soit trois verres de vin par jour. Dépasser ce seuil, la consommation d’alcool devient exagérée, risquée à partir de 280 grammes et nuisible au-delà de 420 grammes.
Ainsi, l’alcoolisme de James Bond pourrait le tuer. C’est pourquoi les médecins recommandent à l’agent perdant une part de sa discrétion de minimiser sa consommation à des seuils moins nocifs et surtout de consulter.
