Guinée: là où il est difficile de prévenir et lutter contre le virus Ebola

La Guinée, un des pays les plus touchés par le virus Ebola, a du mal à faire face à ce fléau. Le pays fait ce qu’il peut pour prévenir la maladie et la combattre malgré l’absence de médicaments et de vaccins.

Alors qu’il n’y a toujours pas de médicament et de vaccin, à Conakry, en Guinée, les autorités fournissent des efforts considérables pour tenter d’arrêter la propagation de la fièvre hémorragique Ebola. Les messages de prévention passent par plusieurs canaux, que ce soit sur les panneaux en pleine rue, à la radio, par du porte-à-porte et même à travers l’imam le jour de la prière soit le vendredi. Tous les moyens sont utiles pour stopper la propagation du virus.

Le Dr Abdulay, qui est chargé par les autorités de convaincre la population que le virus existe et qu’il est dangereux, a confié que certaines personnes croient que les médecins tuent les gens. Ils estiment qu’aller à l’hôpital, c’est se faire tuer par un médecin.

Pour prévenir la maladie, les autorités ont interdit tout groupement public à une exception celle de la prière du vendredi . L’imam à la mosquée Fayçal confie ne pas être inquiet car les personnes venant pour la prière se sont lavés chez elles et que la prière en elle-même n’est  pas une activité physique qui fait transpirer donc elle n’engendre pas de contamination, même par les tapis.

 

La prière du vendredi en Guinée
La prière du vendredi en Guinée

Auteur de l’article : Donia

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