Une récente étude scientifique canadienne serait porteuse d’une bonne nouvelle. En effet, elle aurait trouvé un gène capable de réduire les risques d’être atteint de la maladie d’Alzheimer et de retarder son développement.
Cette étude a été menée par des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et de l’Université McGill à Montréal et a été présentée à la Conférence internationale de l’Association Alzheimer (Copenhague) et enfin publiée dans la revue Molecular Psychiatry. L’Analyse est arrivée au résultat que le gène en question pourrait retarder de 5 ans le développement de l’Alzheimer.
Pour y arriver, les scientifiques ont étudié 800 cerveaux de Québécois et ont constaté que le gène nommé « HMG CoA réductase » minimiserait les risques d’être atteint de la maladie de 30 % chez les hommes et de 50 % chez les femmes.
Ce gène n’est pas aussi inconnu qu’on ne le pense comme le souligné le Dr Poirier, responsable de l’étude. C’est un gène qui est en réalité connu dans les maladies cardiovasculaires. Comme l’explique le Dr Poirier, il est à l’origine de la production du cholestérol et c’est une variante naturelle qui existe déjà chez 25 % des Québécois . Le scientifique précise que si le HMG CoA réductase est capable de réduire les risques d’être affecté par l’Alzheimer, il serait également capable de reporter de quatre à cinq ans le développement de cette maladie. C’est pas grand-chose mais c’est tout de même mieux que rien.

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