Le programme de recherche européen CHILD-INNOVAC, assisté par l’Institut de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM), a publié hier les conclusions d’un essai de phase I, d’un vaccin nasal contre la coqueluche.
On assiste à une intensification de la coqueluche dans les pays développés. En France, on compte chaque année 400 000 adultes environ touchés par cette infection bactérienne respiratoire qui s’est avérée très contagieuse. A l’échelle mondiale, on comptabilise annuellement 40 à 50 millions de personnes souffrant de cette maladie.
L’INSERM estime que cette reprise intensive de la coqueluche aux Etats-Unis, en Australie, en Grande-Bretagne ou encore en France, est très angoissante. Pour exterminer toute sorte de d’inquiétude et de risque d’aggravation, projet CHILD-INNOVAC a instauré afin de combattre la bactérie causant la coqueluche et le virus responsable de la bronchiolite du nourrisson.
Pour inspecter l’efficacité du vaccin, l’équipe de scientifiques a sélectionné la Suède car la vaccination y était inefficace. Deux objectifs ont été fixés par les chercheurs ; le premier celui du repérage de potentiels effets secondaires et le second de l’évaluation de la prise du vaccin au niveau des muqueuses.
Après six mois de suivi, les résultats montrent que le vaccin nasal ne possède pas d’effets secondaires et présente un niveau d’immunité suffisant.
