Cinq millions d’élèves ont dû retourner à l’école aujourd’hui en Syrie au début de la nouvelle année.C’est une scène qui se joue à travers le monde et il ne se distingue pas à Damas.
Les enfants de cinq ans excités avec de nouveaux sacs à dos serrant les mains de leurs parents ne sachant pas à quoi s’attendre lors de leur première journée.
Les adolescentes portant les dernières modes bras dessus bras dessous rattrapage sur des ragots après la longue pause estivale. Les jeunes garçons jouant au football avant la cloche sonne pour le début des classes.
Mais à Damas c’est différent!
Dans une ville où les combats fait rage dans les banlieues et le boom des bombardements se font entendre dans le fond il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.
Plus de 2.000 de 22.000 écoles de la Syrie ont été détruits pendant la guerre, selon le gouvernement. Unicef avance le chiffre de près de 3000.
Un père, qui vit six miles (10km) de Damas a dit qu’il avait enseigné à ses enfants à la maison pendant un an parce que leur école avait été bombardée.
«C’est la première fois qu’ils sont venus à cette école», dit-il.
« Il ya un nouvel espoir maintenant (après l’accord à Genève) … les frappes militaires américaines ne sont pas la solution. Le Dialogue est le seul moyen. »
Un autre père, qui a essayé d’émigrer en France, a déclaré: «Il ya peu d’espoir maintenant. L’année dernière, la situation était mauvaise .Maintenant, il ya des progrès..».
Au moins la plupart des enfants à Damas ont encore la chance d’aller à l’école.
