Tunisie

Nationalisme, faut-il une dictature soutenue pour construire un pays?

Le nationalisme est toujours la source la plus forte et durable de progression de nations. Prenant comme exemple le cas de la Corée de Sud qui était un terrain de confrontations et de guerres entre les différentes forces majeures Asiatiques (Japon, Russie et Chine), le pays s’est transformé ensuite en une plage de conflits idéologiques entre Soviets et Américains qui a conduit à la séparation après l’accord de trêve en 1953.

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Malgré tout ce que ce pays a vécu et toutes les pertes matérielles et humaines, le peuple Sud-Coréens n’a pas baissé les bras et le général « PARK » a profité de leur nationalisme afin de soutenir son projet « Miracle Han River » et rendre cette superficie agricole force économique capable de rivaliser les pays développés.

Après indépendance ou révolution, on se sent beaucoup plus nationaliste, et ce sentiment représente surement un capital plus riche et plus important que les ressources naturelles si on trouve le vrai parrain ainsi qu’une volonté politique honnête.

En Tunisie, avant la révolution, on n’était pas si nationaliste, on ne portait le drapeau et on ne chantait l’hymne national que dans les grands évènements sportifs. Les Tunisiens ne faisaient pas la différence entre Pays, Etat et Parti politique dominant. Mais, aujourd’hui et précisément après un certain 14 janvier 2011, on porte notre drapeau et on chante l’hymne national partout, devant tout le monde et à n’importe quel moment avec toute fierté. Les Tunisiens sont maintenant prêts à faire des sacrifices pour leur pays pour son bonheur et sa progression.

Malheureusement les politiciens ont profité de cet amour au pays et ils ont réussi à diviser le peuple tunisien en « Islamistes », « Laïques », « Yousséfistes », « Bourguibistes », « Communistes », « progressistes » etc.… Les pratiques de ces partis politiques, Ex opposants à la dictature, n’allaient pas dans le sens tant recherché par les tunisiens causant une destruction du rêve et cet amour. De nouveau, les Tunisiens n’hésitent plus à exprimer leur rejet de la politique, l’Etat et même le pays.

Fallait-il une dictature avec soutien public comme était le cas de général « PARK » au Corée de Sud ? Est-ce qu’on ne peut réaliser la stabilité politique, la quiétude et assurer la sécurité et la croissance économique qu’avec une dictature ? Viendrait-il un jour où ces partis politiques comprennent que le bien-être du citoyen est beaucoup plus important que leurs intérêts partisans et qu’il est temps pour le consensus national ?

Auteur de l’article : Jamel Sakrani

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