Les distributeurs automatiques de billets sont en voie de disparition

Dans les porte-monnaies des Français, les pièces et billets se font rares, et la carte est préférée.

Dès lors, les retraits dans les distributeurs sont plus espacés dans le temps. Et les banques réagissent, et suppriment les machines qui sont très peu utilisées.

Dès lors, la société entend bien se tourner vers le zéro cash. En effet, le service de retrait dans les magasins ; qui se nomme le Cashback, va se développer. Avec la transposition en droit français de la directive européenne sur les moyens de paiement, les parlementaires ont ajouté des dispositions afin d’encadrer ces retraits d’argent liquide dans les commerces. En Europe, le Cashback est déjà fréquent en Allemagne, mais aussi en Belgique et au Roayume-Uni. En France, il est encore question d’attendre le décret d’application. Ce dernier viendra définir le montant de retrait minimum, et le plafond des diverses opérations.

Lutter contre la fraude et la criminalité

Si l’usage du Cashback est pratique pour pallier au manque de distributeurs, il devrait néanmoins rester temporaire et limité. D’autant que les ménages se passent de plus en plus d’argent liquide. Le Comité action publique 2022 estime d’ailleurs que 92 % des Français se tournent vers la carte pour les achats quotidiens. D’après cette même analyse, moins de 5 % des paiements se font en espèces. Et une société zéro cash est envisagée. « En supprimant progressivement la circulation d’espèces, on simplifiera les paiements, correspondant aux modes de vie déjà préconisés par les Français, tout en permettant une lutte plus efficace contre la fraude et le grand banditisme ». La lutte contre la fraude fiscale est donc clairement mise en avant comme principal intérêt.

Auteur de l’article : David Delair

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