Le tribunal militaire a décidé mardi le report de l’examen de l’affaire dite de « Baraket Essahel » pour le 23 novembre courant.
L’affaire, dont les faits remontent au début des années quatre-vingt-dix, fait référence à l’arrestation et à la torture de plusieurs officiers de l’armée nationale accusés d’avoir tenu des réunions à « Baraket Essahel », à Hammamet (Gouvernorat de Nabeul), pour préparer un coup d’État contre l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali.
Le tribunal militaire a refusé la demande présentée par la défense pour accorder la liberté provisoire à plusieurs accusés dans cette affaire, dont Abdallah Kallel, ancien ministre de l’Intérieur et Mohamed Ali Ganzoui, directeur de la sûreté et secrétaire d’État chargé de la sécurité sous l’ancien régime.
Les accusations concernant Abdelaziz Ben Dhia, porte-parole de la présidence de la République et Habib Boularès, ancien ministre de la Défense sous l’ancien régime, n’ont pas été retenues par l’enquête préliminaire.
Dans l’affaire de Baraket Essahel sont impliqués l’ancien président Ben Ali, Abdallah Kallel, Mohamed Ali Ganzoui, Ezzeddine Jnayeh, ancien directeur de la sûreté d’État et plusieurs officiers sécuritaires aujourd’hui à la retraite.