Désireux d’améliorer son réseaux Internet dans l’hexagone, le gouvernement s’est fendu d’un communiqué intéressant. L’intégralité de l’hexagone se devra d’être équipé du très haut débit ; chose réalisable dans l’état ?
Pour mieux comprendre les faits d’abords, il faut savoir que le très haut débit est un accès à Internet offrant un débit binaire supérieur à celui d’un accès haut débit, que l’on connaît sous le nom d’ADSL ; pour cela, il existe deux solutions, le DSL et la fibre.
En Europe, des débits crêtes sont alors fixés par les autorités ; en France, comme dans tous les pays Européens, ce débit se doit d’être au moins à 30 Mb/s. Si la fibre revient souvent sur le devant de la scène, elle n’est encore que trop peu utilisée et n’est présente que dans certaines parties des grandes villes.
Pour pallier à ce manque de rapidité, les différents fournisseurs utilisent donc d’autres techniques pour surpasser la puissance de l’ADSL, le câble et le VDSL2. Ces deux solutions permettent aux foyers situés à moins d’un kilomètre d’un NRA, de voir le débit théorique grimper jusqu’à 100 Mb/s. Free et SFR seront les premiers à offrir aux utilisateurs de la fibre, des pointes de réception allant jusqu’à 1Gb/s.
La fibre et le très haut débit dans l’hexagone
Dans l’hexagone, l’on retrouve alors le Plan France Très Haut Débit. Cette stratégie a été adoptée en février 2013 par le gouvernement Français et son but est simple ; couvrir l’intégralité du territoire en très haut débit.
Pour cela, c’est un investissement de plus de 20 milliards d’euros qui est annoncé. Dans ce plan de très haut débit, l’on distingue également quatre acteurs majeurs, ce sont ces derniers qui vont lutter pour réaliser cette mesure de 2013. Dans un premier temps, c’est l’État qui donnera trois milliards d’euros pour moderniser le réseau national.
Ensuite, c’est aux collectivités territoriales de faire le maximum pour mener à bien la mission demandée. C’est en puisant sur leurs budgets ou en empruntant que les collectivités territoriales ont garanti aux différents opérateurs de ne pas investir à perte sur leurs territoires.
Enfin, les opérateurs privés sont au centre du projet puisque ce sont bien ces derniers qui investissent le plus, afin de moderniser et de monter en débit un réseau déjà présent. C’est environ six milliards d’euros au total que les opérateurs devront engager d’ici 2022 pour installer des réseaux dans l’hexagone.