De Madrid à Athènes, en passant par New York, Bruxelles et Paris : toutes les capitales occidentales ont vu naître ces derniers mois des mouvements de protestation de populations qui expriment leur crainte d’un « no future ». Née le 15 mai à la Puerta del Sol de Madrid, la mobilisation a rapidement trouvé écho en Grèce en juin, sur la Place Syntagma avec le Mouvement des 700 (baptisé ainsi en référence au salaire mensuel minimum). Il s’est ensuite répandu, tout au long de l’été et de façon sporadique, dans plusieurs capitales du monde. Dernière en date : Occupy Wall Street, le campement installé le 17 septembre dans le Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Plaza« , près de la Bourse à New York.
Cinq mois après la naissance du mouvement, les indignés manifestent, ce samedi, dans le monde entier. Avec pour mot d’ordre « United for Globalchange » (Ensemble pour un changement global), ils espèrent donner une portée internationale à cette forme de contestation inédite. “Pour nous, le moment est venu de nous unir, pour eux, le moment est venu de nous écouter. Peuples du monde entier, levez-vous !” proclame ainsi le site United for Global Change. “Nous ne sommes pas des marchandises entre les mains des politiciens et des banquiers qui ne nous représentent pas. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu’à obtenir le changement mondial que nous voulons”. Selon le site 15october.net, qui recense tous les rassemblements prévus, 951 villes de 82 pays sont concernées.