La rencontre qui a réunit hier, vendredi 24 février, un groupe de 60 pays dans le cadre de la conférence des “Amis de la Syrie” s’est terminée par un ensemble de décisions qui, réellement, n’ont pas un grand effet et n’aident toujours pas le peuple syrien.
En effet, la déclaration finale de la conférence appelle à l’arrêt immédiat des violences et des tueries qui ont lieu en Syrie et demande de nouvelles sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.
Le groupe des pays demande également l‘instauration de couloirs humanitaires pour acheminer l’aide nécessaire aux citoyens syriens et a fait savoir que la demande faite par la Ligue arabe au Conseil de sécurité des Nations Unies est prise en considération. Rappelons que cette demande appelle à la formation d’une force de maintien de la paix composée d’unités arabes et d’autres des Nations Unies. Les diplomates arabes et occidentaux réunis à Tunis ont convenu d’une solution politique à la crise syrienne, et proposé une série de sanctions contre Damas. L’interdiction faite aux proches du régime syrien de voyager, le gel de leurs avoirs placés à l’étranger, l’arrêt de l’achat des hydrocarbures et la réduction des liens diplomatiques avec le régime figurent parmi ces mesures.
Le Conseil National Syrien a été également reconnu comme le seul représentant légitime des Syriens et a été encouragé à former un groupe représentatif incluant toutes les sensibilités. L’opposition syrienne bénéficiera du soutien des « amis », qui n’ont pas précisé la nature de ce soutien.