L’application du « 70Km/h sur le périphérique » débutera demain. La nouvelle règle instaurée par la mairie de Paris ravie certain et n’enchante pas d’autres car les effets favorables pouvant être prélevés de cette mesure s’avère limités.
La mesure du « 70Km/h » a été annoncée en décembre et entrera en vigueur le vendredi 10 janvier 2014 et ce, sur le boulevard de 35 km entourant la capitale où 1,3 million véhicules y circulent journellement.
La mairie de Paris juge que cette masure a la capacité de réduire de 23 % le nombre d’accidents et de régresser la pollution atmosphérique et sonore.
Cette décision prise rentrant en vigueur demain, départage bon nombre de personnes. Les détracteurs de la mesure estiment que l’effet de celle-ci est partiel affectant uniquement le nombre d’accidents et non la pollution.
La réduction de la vitesse limitée aura en effet un impact en premier lieu sur les automobilistes qui sont concernés par la pollution et également sur les personnes demeurant près du périphérique. Par contre l’effet sera bien moindre sur la région parisienne. C’est ce que souligne Karine Léger, ingénieure à Airparif, qui est chargée de contrôler la qualité de l’air en Ile-de-France.
Dans le meilleur des cas cette limitation de vitesse pourrait potentiellement réduire le nombre de jours où la pollution dépasse le seuil fixé, en 2013, la station d’Airparif, a comptabilisé 117 jours de dépassements de la valeur maximale européenne pour les particules en suspension tandis que 35 jours seulement sont autorisés.