Le gouvernement égyptien a coupé tout moyen de contact et communication dans le pays pour éviter à ce que les manifestants médiatisent leur révolution, sur la trace de leur amis tunisiens.
En effet, les égyptiens sortent par des dizaines de milliers pour manifester leur colère contre un gouvernement dictateur, c’est le moins qu’on puisse dire, des libertés avortées, des droits non attribués, des richesses mal partagées, bref, l’exemple du gouvernement tunisien de l’ancien régime avec le président déchu Zine El Abidine Ben Ali avec un peu plus de pauvreté…
Les égyptiens ont suivi alors leur frères tunisiens pour faire tomber ce régime dictatorial de ce monsieur au nom de Hosni Moubarak, président de l’Égypte depuis le 14 octobre 1981, après l’assassinat de Anouar el-Sadate, un assassinat qui a quelques points noirs avec le nom de Hosni Moubarak, accusé par certaines personnes, comme organisateur.
Le gouvernement a trouvé un moyen pour limiter la médiatisation des événements en Égypte en coupant accès à tous les moyens de communications, plus particulièrement à Internet. C’est révoltant, nos frères égyptiens n’ont plus accès à Internet.
Le fournisseur d’accès à Internet FDN a annoncé, vendredi 28 janvier, la mise en place d’un accès RTC qui permet aux Égyptiens possédant une ligne téléphonique de se connecter à Internet, malgré la coupure que subit le pays.
Pour établir donc une connexion internet depuis l’Égypte, il faut relier une ligne fixe à un modem, et composer le numéro +33 1 72 89 01 50 comme numéro d’appel et s’identifier avec le nom d »utilisateur « toto » et le mot de passe « toto« . Le prix de cet accès coutera le montant d’un appel international vers la France.
C’est la première fois qu’un pays opte pour un blocage généralisé du net suite à des manifestations populaires. Auparavant, les régimes autoritaires optaient plutôt pour une censure à des services de communication, comme Twitter ou Facebook. Facebook en avait fait les frais avant le départ de Ben Ali qui a désactivé l’upload des médias depuis la Tunisie.
Selon Benjamin Bayart, président de FDN, il a expliqué que “couper Internet est un acte très grave et extraordinairement violent, une chose qui ne se fait que lorsque l’on est en guerre ! ”
France Data Network (FDN) espère contribuer par ce biais à la liberté d’expression des égyptiens et leur permettre de conserver un lien avec le monde.
Ci-dessous un aperçu des statistiques de l’utilisation de l’Internet en Égypte, avant et après le blackout général… ça laisse perplexe…
Nous avons vécu en Tunisie de tels événements pour gagner notre liberté et arracher nos droits, une chose est sure, il n’y a plus de point-retour, il faut continuer tout droit vers le but, des compromis pourront être trouvés mais un retour en arrière est une chose suicidaire.
Nous espérons une bonne réussite pour la révolution égyptienne et leur encourageons par nos modestes moyens, peuple de l’Egypte, votre terre vous appartient, soyez résistants contre ce système dictatorial, ne lâchez pas prise et vous allez atteindre votre but, vous allez arriver à arracher votre liberté et bénéficier de vos droits, nous sommes tous avec vous.
Autre article que vous pouvez découvrir, “le monde arabe, à qui le tour ?”
