Le président François Hollande était sous une pression croissante pour appeler ses ministres qui se chamaillent depuis un certain temps à résoudre lundi la question de la population rom de France qui n’a pas cessé de faire débat.
Dans un contexte d’opposition, la coalition socialiste-Vert est en plein désarroi sur la question, Hollande a jusqu’ici refusé de se laisser entraîner dans le conflit déclenché par la demande du ministre de l’Intérieur Manuel Valls selon laquelle la plupart des Roms en France ne seront jamais intégré et doivent être renvoyé dans leur pays d’origine.
Valls, qui a également défendu une politique controversée de démantèlement des campements roms illégaux et l’expulsion de leurs habitants, a été publiquement critiqué par au moins trois collègues et la question a tendu les relations entre le Parti socialiste de Hollande et de leurs partenaires, les Verts.
« Un gouvernement qui ne durera pas »
L’opposition n’a pas tardé à sauter sur l’occasion pour réitérer de nouveau sur la tendance de Hollande de tergiverser lorsqu’il est confronté à des décisions difficiles.
«Un gouvernement où vous avez des ministres qui se lancent des attaques les uns contre les autres ne peut pas durer », a déclaré François Bayrou, le leader du parti centriste MoDem. «La cohérence doit être rétablie et c’est la responsabilité du président et du Premier ministre. »
