Près d’une douzaine des plus importants groupes rebelles syriens, dont un lié à Al-Qaïda , ont formé une alliance islamique, qui pourrait servir de base à un futur bloc politique et ont dénoncé la Coalition nationale syrienne soutenu par l’Occident.
Le bloc a appelé à la charia, ou loi islamique, pour être la seule source de la législation en Syrie, qui pendant des décennies a été gouverné avec la laïcité par le président Bachar al-Assad et de son père, Hafez.
La déclaration a été faite avant l’arrivée des inspecteurs de l’ONU à Damas pour la deuxième fois afin d’étudier l’utilisation d’armes chimiques.
L’alliance comprend des groupes alignés avec le courant dominant l’Armée syrienne libre , des groupes islamistes qui combattent à leurs côtés et le Front Nusra lié à Al-Qaïda, que l’administration Obama a qualifié en tant qu’une organisation terroriste. L’Etat islamique d’Irak et la Syrie, qui a des combattants étrangers, n’est pas signataire de l’accord, mais son adhésion n’a pas été écartée.
« Le principal objectif est d’unifier les forces combattantes», a déclaré Bashir Saleh, le porte-parole de la Brigade Al Tawhid, l’un des principaux organisateurs de l’alliance.
« Le problème, c’est que la coalition est à l’extérieur et il ne sait pas ce qui se passe à l’intérieur », a déclaré Saleh. « Peut-être un ou deux ou trois des membres sont venus en Syrie mais ensuite ils quittent rapidement comme ils sont des visiteurs étrangers. »
