Le secrétaire d’Etat John F. Kerry est arrivé à Genève pour des discussions organisées à la hâte avec son homologue russe sur un accord possible de saisir les armes chimiques de la Syrie et d’éviter une frappe militaire américaine sur Damas.
La proposition s’est transformé en une tentative diplomatique majeure pour prévenir des représailles militaires américaines dirigées contre Damas qui semblait imminente il ya quelques jours.
Mais de nombreux pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, se méfient de la proposition, dont ils craignent d’ être une tactique dilatoire ou une telle idée impraticable pour être totalement inutile. Les gouvernements occidentaux ont accueilli le président syrienBachar al-Assad enthousiasme apparent de la proposition avec un profond scepticisme.
« Compte tenu de leurs antécédents, tout engagement pris par le régime syrien doit être traitée avec la plus grande prudence, » secrétaire au Foreign Office, William Hague, a déclaré au Parlement le jeudi. «Il s’agit d’un régime qui a menti pendant des années sur la possession d’armes chimiques, qui nie toujours qu’il a utilisés et qui a refusé pendant quatre mois pour permettre aux inspecteurs de l’ONU en Syrie. »
L’idée de la Syrie tournant sur son arsenal chimique, estimée à 1.000 tonnes de munitions, a été abordée en passant par Kerry lors d’une visite à Londres au début de cette semaine. Les experts disent que la localisation de toutes les armes, les neutraliser et de les stocker en toute sécurité présenterait un défi énorme dans un pays en proie à la guerre civile . Garder l’arsenal des mains de l’une des loyalistes voyous du régime Assad ou militants islamistes parmi les combattants qui tentent de renverser lui poserait un problème particulier.
