Selon un responsable du Conseil National Syrien (Autorité politique de transition créée en septembre 2011 pour rassembler le opposants syriens), al-Qusseir est devenu le symbole de la trahison occidentale envers les opposants à Bachar al-Assad.
Ayant requis l’anonymat, ce responsable du CNS, a a établi des relations solides avec les terroristes de l’ASL (Armée syrienne libre) et du Front al-Nosra, qui déclarent êtres pris au piège dans la banlieue syrienne de Qusseir.
Selon le journal libanais As-safir, l’un des terroristes en action à Qusseir a déclaré : « Tout le monde nous a tourné le dos. Tout le monde nous ment, nous n’entendons que des promesses creuses alors que les bombes et les missiles nous tombent dessus. Nous avons le sentiment d’avoir fait l’objet d’un grand deal, un véritable complot nous attend. Nous sommes face à un choix : tuer ou être tué ».
Afin de déposer les armes et se rendre des dizaines de membres de l’ASL et des Takfiris cherchent à établir des contacts avec l’Armée syrienne libre : « Tout le monde nous a trompés et on ne peut plus croire personne, ni les Occidentaux, ni les Arabes, ni le CNS ».
La même source a menacé de tout révéler devant des caméras : « Je balancerai tout, je révélerai tout et je sais que beaucoup de responsables au sein de l’opposition sont du même avis que moi ».
Le journal libanais affirme que les opposants à Bachar al-Assad refusent l’idée d’une conférence Genève II parce que « personne n’a besoin de nous, ni les Américains, ni les Russes ». Les opposants sont paniqués à l’idée de cette conférence qui visent, purement et simplement, à les éliminer !