Les auto-entrepreneurs veulent plus de droits : santé, chômage, retraite, sécurité sociale

Le gouvernement est prévenu ; puisque les auto-entrepreneurs n’ont pas hésité à remettre des propositions. Il est alors question d’amélioration des droits sociaux. Afin que les auto-entrepreneurs soient mieux indemniser dans le cas de maladies par exemple.

Retour sur ce que veulent les auto-entrepreneurs. Une meilleure couverture santé, sans oublier le chômage, la retraite et autre sécurité sociale. Attention donc à ceux qui souhaitent devenir auto entrepreneur.

Une plus grande souplesse

Les auto-entrepreneurs sont clairs, ils veulent de meilleurs droits et surtout une plus grande souplesse pour palier les aléas de ce métier. Tout a donc été transmis au gouvernement. L’Association pour le droit à l’initiative économique a évoqué que « Face aux fluctuations de leur activité, le point commun de tous les témoignages (des entrepreneurs, NDLR) est le sentiment d’un manque de souplesse du système et la difficulté de s’adapter à ces aléas sans mettre l’entreprise en danger ».

L’Association ADIE

Dans les faits, cette association vient en aide aux personnes qui n’ont pas accès aux crédits bancaires des plus classiques. Comme les microcrédits jusqu’à 10 000 euros en cas de création de l’entreprise. Actuellement, l’ADIE accompagne également gratuitement les auto-entrepreneurs. Pour permettre la pérennisation de l’entreprise. Car oui, le statut des auto entrepreneurs actuel ne permet pas toujours d’envisager sereinement l’avenir.

De nombreuses améliorations

Dans l’étude effectuée par l’Association, il y a un fait qui revient souvent. Celui d’indemniser mieux les entrepreneurs dans le cas de maladie. Un accès aux indemnités journalières est donc souhaité, et ce, dès la création de l’entreprise. Non plus une année après. Du côté de la retraite, l’ADIE souhaiterait l’acquisition de trimestres supplémentaires pour mettre en avant la prise de risque d’une création d’entreprise. De la même façon, l’Association souhaiterait une réduction du total de chiffre d’affaires pour permettre la validation des trimestres. Notamment pour la première année de l’immatriculation.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie