La vente de la tour Eiffel : l’affaire immobilière du siècle

Retour sur une arnaque qui aura fait grand bruit, la (fausse) vente de la Tour Eiffel. Dans les années 1920, l’histoire aura connu l’une des arnaques les plus incroyables qu’il soit. André Poisson, l’acheteur, pensait bien avoir fait l’affaire immobilière du siècle…

Sur le papier, André Poisson pensait avoir fait l’affaire du siècle, et pour cause, il venait d’acheter la Tour Eiffel. Et il avait beaucoup d’espoir dans cette dernière. Aussi bien pour son entreprise de ferraille, mais également pour son avenir dans les affaires. Jeune marié, André Poisson débute dans le Paris des années folles (les années 1920) et veut absolument se faire un nom. Il sera d’ailleurs très étonné de se retrouver si vite dans les bonnes grâces d’un haut fonctionnaire. Ce fonctionnaire dit travailler dans un ministère, et cherche un repreneur pour la Tour Eiffel. Qui a besoin de rénovations depuis l’exposition universelle de 1889.

L’arnaque de Victor Lustig

Parmi toute la concurrence de ferrailleurs, c’est bien André Poisson qui sera choisi pour démanteler la Tour Eiffel. Cependant, le fonctionnaire souligne à André Poisson l’obligation de payer un pot-de-vin pour remporter le marché. Convaincu, André Poisson venait de tomber dans le piège qui se refermait sur lui. Victor Lustig, celui qui se disait fonctionnaire, empochait le chèque si vite qu’il prenait la direction de Vienne afin de fuir les représailles judiciaires. L’escroc reviendra à Paris quelque temps après pour réitérer l’opération. Cependant, il se verra rapidement dénoncé à la police pour escroquerie. Dès lors, il ne mettra plus jamais les pieds à Paris.

En vidéo, un reportage exceptionnel pour tout savoir sur l’histoire de la vente de la tour Eiffel :

https://www.youtube.com/watch?v=S8ZlEFf6l2U

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie