Le grand « inconnu connu » suspendu comme un nuage sombre au-dessus de Londres reste le… Brexit. La capitale du Royaume-Uni peut-elle rester au top en tant que plaque tournante majeure européenne une fois séparée de l’UE ?
En mars de l’année dernière, les maires de Londres et de Paris ont annoncé un projet commun de tourisme et d’affaires, conçu pour encourager et faciliter le flux des échanges et des investissements entre les deux villes.
Londres est l’une des principales villes du monde à avoir pleinement adopté l’économie du partage. Au début, Airbnb s’est développé lentement à Londres, mais c’est aujourd’hui la plus grande métropole pour la plateforme d’hébergements. Uber, quant à lui, a rencontré d’autres obstacles et n’a qu’une licence provisoire pour opérer. L’infrastructure traditionnelle de la capitale anglaise.
Quel avenir pour la destination Londres ?
Côté aéroport, Londres est minée par de sérieux problèmes de développement. La capacité aéroportuaire est limitée et les discussions sur l’expansion des aéroports londoniens durent depuis plus de 50 ans. En juin 2018, le gouvernement a finalement donné son soutien pour une troisième piste à Heathrow, qui n’ouvrira pas avant 2026.
Pendant ce temps, c’est du côté du rail que ça bouge. Crossrail était présenté comme un « game changer » pour le transport terrestre. Le projet a été retardé d’au moins neuf mois, avec une nouvelle date d’ouverture à l’automne de cette année.