Comment fonctionne le partage d’abonnement en ligne ?

Les abonnements en ligne sont une tendance actuelle bien ancrée – et dont un tiers des Français profitent grâce à un abonnement partagé par quelqu’un d’autre. Retour sur le partage d’abonnement en ligne.

32 % de partage

En France, le partage d’abonnement est monnaie courante. Cela se confirme notamment avec une étude de Hadopi. Celle-ci a notamment mis en avant le fait que 29 % des utilisateurs Français utilisent des codes ou abonnements de personnes tierces pour accéder à du contenu. Au moins une fois par mois. Et cela grimpe même à 32 % en prenant la tranche d’âge 15-24 ans. De plus, il est question de 7 % d’utilisateurs qui usent de codes ou de partage pour accéder plus d’une fois par semaine a du contenu. Cela est également possible pour acheter sur Amazon avec Amazon Prime.

La cagnotte Spliiit

La start-up Spliiit vient faciliter encore plus ce partage d’abonnement. Ici, l’abonné principal doit indiquer le montant de l’abonnement, et les adresses mails des personnes avec qui l’abonnement sera partagé. Ensuite, Spliiit contacte directement les participants et leur demande le paiement. Le tout, de façon récurrente. Et tout peut être demandé. Aussi bien les abonnements Netflix (qui sont les plus partagés), mais également les abonnements cinéma, journaux, et autres grilles de loto. Mais y-a-t-il des risques à utiliser une telle pratique ?

Quels sont les risques du partage ?

En réalité, il n’y a pas vraiment de risques à utiliser un partage d’abonnement. Hadopi ne vise que le peer-to-peer par exemple. Et les fournisseurs et autres ayants-droits ne s’en préoccupent pas non plus. Mieux encore, le PDG de Netflix lui même avait annoncé que le partage d’abonnement ne le dérange pas. Malgré la mise en place de mesures pour lutter contre cela. Seul Spotify avait tenté de mettre un terme à cela, mais la grogne était présente. L’entreprise fera même un retour en arrière.



Auteur de l’article : Chris