Abonnements en ligne : pourquoi sont-ils si chers ?

Mis bout à bout, tous ces abonnements représentent une forte somme.

Car oui, dans les faits, multiplier les abonnements en ligne a une conséquence directe. Un tarif excessivement élevé, pour des abonnements que l’on n’utilise pas toujours.

Une multiplication des abonnements

Il est désormais assez loin, le temps de la vente classique. En effet, ce sont bien les offres d’abonnements en ligne qui ne cessent de prendre du galon. L’exemple est de mise avec Adobe, qui ne vend plus son logiciel Prestashop. Il propose désormais un abonnement mensuel. De même qu’Apple et Google, et leurs nouveaux services uniquement en ligne. Cela demande un abonnement à Apple Music, ou YouTube Premium.

Des abonnements pour tout – même pour des logements

Outre les abonnements classiques que l’on connaît, il est aussi question d’abonnements bien plus surprenants. Comme Free2Move ou Roam.co. Le premier propose l’utilisation de voitures, scooters et vélos à Paris, contre 9,90 € par mois. Le second permet, contre 1 600 dollars tous les mois, d’accéder à plusieurs logements en cohabitation, dans de nombreuses capitales du monde. Et c’est sans compter le succès de Netflix et d’Amazon Prime, qui aura clairement transformé le quotidien des utilisateurs.

Une économie qui ne cesse d’augmenter

Depuis 2014, l’économie basée sur les abonnements n’aura eu de cesse d’augmenter. Allant jusqu’à une hausse de 100 % chaque année. Et cela va avec la multiplication des offres. Des offres qui sont parfois si petites, que l’on n’y fait plus attention. Ainsi, il est possible d’avoir, chaque mois, une facture comprise entre 70 et 215 euros d’abonnements. C’est bien cela qui est le plus cher. Et il conviendra de regarder les abonnements qui nous sont utiles, à ceux qui, finalement, sont bien plus futiles. Cela permettra de lancer quelques annulations, et de voir sa facture baisser.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie