La pollution digitale en chiffre

C’est bien dans une incroyable indifférence, que le digital pollue.

Car oui, il faut souligner cette pollution digitale, qui représente pas moins de 10 % de la consommation électrique mondiale. Et il ne fait nul doute que l’augmentation des vidéos, d’Internet, et autres intelligences artificielles ne cesseront de modifier l’empreinte carbone du digitale ; un problème trop peu mis en avant.

Jusqu’à 10 % de consommation électrique

Cette révolution numérique qui change société et économie, se veut surtout catastrophique pour l’environnement. Internet se veut même le troisième consommateur d’électricité dans le monde. Juste derrière la Chine et les États-Unis. Une étude souligne qu’Internet consomme jusqu’à 10 % de la consommation électrique mondiale. Notamment à cause des équipements (ordinateurs, télévisions, smartphones), des data centers et des réseaux.

58 % du trafic pour les vidéos

Les tuyaux sont sollicités de plus en plus fréquemment pour des usages uniquement vidéo. Ici, il faut savoir que le trafic des réseaux télécoms augmente de 100 % chaque année. Et que, du côté de Netflix, 15 % de la bande passante mondiale sont exclusivement réservés au géant. De plus, et selon une étude de Sandvine, la vidéo ne pèse pas moins de 58 % de l’ensemble du trafic sur Internet.

+ 9 % d’empreinte carbone par an

Le numérique fait fort, tellement fort que les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté depuis 2013. De moitié. Chaque année, l’empreinte carbone du digital augmente de 9 %. Pour l’environnement, cela est donc bien trop élevé. Et cela ne risque pas d’aller en s’améliorant. L’intelligence artificielle, par exemple, possède un impact bien sous-estimé. Cette dernière nécessite une incroyable puissance de calcul. Et cette même technologie n’est pas encore à son meilleur.

Auteur de l’article : Chris