La technologie des voitures électriques est propre : vraiment ?

Et si les voitures électriques étaient, au final, bien moins propres que les idées reçues ?

Les voitures électriques sont-elles réellement mieux que les voitures à essence et à diesel ? D’autant que, dans les faits, le marché des véhicules électriques connaît une forte croissance.

Du côté de Renault, une annonce d’un milliard d’euros d’investissement a été faite. Cette dernière servira au développement des véhicules électriques, d’ici 2022. Dans le même temps, Nicolas Hulot avait annoncé, avant son départ, son souhait de mettre un terme aux ventes de véhicules essence et diesel d’ici 2040. En Inde, le délai est encore plus court ! D’ici 2030, les voitures à diesel ou essence seront bannies. Sur le papier, il y a beaucoup d’espoirs placés dans les véhicules électriques, pour lutter contre les gaz à effet de serre. Cependant, l’empreinte carbone des véhicules électriques n’est pas sans reproche.

L’électricité en cause

Dans les faits, et en premier lieu, la construction des batteries des véhicules électriques nécessite une extraction et un acheminement de métaux rares. Et ce, depuis de nombreux pays Africains. Lorsque ces mêmes batteries sont ensuite mises sur le marché, elles doivent être rechargées, et régulièrement. Cependant, et en fonction d’un pays à un autre, l’électricité n’est pas toujours aussi propre et décarbonée, loin de là. En Chine, par exemple, l’électricité est produite à partir de charbon. Ici, l’impact d’un véhicule électrique sur l’environnement peut donc se montrer très néfaste. Et, au final, bien plus néfaste et dangereux que si la même électricité était produite à partir d’éoliennes ou de panneaux solaires, par exemple.

En vidéo, le débat continue : la voiture électrique est-elle vraiment écologique ?

Auteur de l’article : Chris