Avec son Moto X, Motorola a fait un pas vers la personnalisation du smartphone par l’utilisateur avant l’achat. Les opérateurs américains sortent leurs interfaces.
Aux Etats-Unis, il est rare que les smartphones soient achetés sans abonnement. Le marché qui fonctionne le mieux est d’ailleurs celui de l’abonnement sur deux ans avec un smartphone entre 99 et 199 dollars : c’est pour cela que, traditionnellement, les constructeurs sortent leurs appareils au moment où ils savent qu’un bon nombre de forfaits de 24 mois va arriver à expiration.
Cela permet, comme en France, de vendre le portable à crédit et d’engager le client sur une offre : ainsi, il ne risque pas d’être tenté par la concurrence.
Pour aller encore plus loin dans la concurrence, les opérateurs américains n’hésitent pas à demander des modèles uniques aux constructeurs. C’est ainsi que l’on peut voir plusieurs modèles des fers de lance de Samsung, par exemple, un pour chaque grand opérateur US.
Il y a bien longtemps maintenant, Motorola avait proposé sur le marché des mobiles qui « changeaient de forme » grace à des coques à acheter séparément. Pour un avenir plus ou moins proche, la firme a montré qu’elle souhaitait aller vers des portables modulables, jusqu’aux composants.
A voir si cela fonctionnera en pratique, mais en tout cas, chez Motorola, la personnalisation est une histoire ancienne et est bien ancrée dans les plans de la marque. Il reste maintenant à prouver que c’est ce que l’utilisateur recherche dans un smartphone, mais pour cela, il nous faudra un peu plus de recul et des informations sur les ventes du Moto X.
