Tanzanie/Zanzibar / Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 6 février 2014

PARIS, France, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 6 février 2014

Q – Pouvez-vous confirmer que le couple retrouvé mort à Zanzibar est bien français? Avez-vous des précisions sur les identités, l’enquête?

R – Une enquête judiciaire est en cours sur place.

Les autorités policières tanzaniennes de Zanzibar ont sollicité l’assistance technique de la France pour procéder à l’identification des deux corps retrouvés. Une mission d’experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale se rend sur place.

Nigeria/Peine de mort – Décision de la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (31 janvier 2014)

PARIS, France, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 6 février 2014

La France salue la décision de la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest demandant au gouvernement fédéral du Nigeria et à l’Etat d’Edo de retirer M. Thankgod Ebhos de la liste des condamnés à mort.

La France appelle les autorités nigérianes à saisir cette occasion pour mettre en place sans délai un moratoire sur les exécutions. Elle réaffirme son opposition déterminée et constante à la peine de mort, en tous lieux et en toutes circonstances. C’est le sens de la campagne en faveur de l’abolition universelle portée par M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.

République centrafricaine – Meurtre d’un civil par des soldats centrafricains (5 février 2014)

PARIS, France, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 6 février 2014

La France condamne les actes odieux qui, le 5 février, ont suivi le rassemblement d’éléments des forces armées centrafricaines.

La France soutient la décision de la présidente Catherine Samba-Panza d’ordonner une enquête, afin que les auteurs des violences soient identifiés et répondent de leurs actes devant la justice. Ces exactions appellent des sanctions exemplaires. En aucun cas, la vengeance ne saurait être une forme de justice.

La France rappelle que le mandat de la MISCA, force de l’Union africaine engagée en République centrafricaine et qu’appuie la force française Sangaris, vise au premier chef à protéger les civils et à mettre fin aux violences, en application de la résolution 2127 du conseil de sécurité des Nations unies.

Entretien de M. Laurent Fabius avec M. Oumar Tatam Ly, Premier ministre du Mali (Paris, 7 février 2014)

PARIS, France, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 6 février 2014

M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, recevra le 7 février M. Oumar Tatam Ly, Premier ministre malien.

M. Laurent Fabius rappellera le soutien de la France aux réformes ambitieuses du gouvernement malien en faveur du rétablissement de l’Etat et du développement économique, ainsi qu’au processus de dialogue, qui doit permettre de parvenir à une réconciliation durable.

Le symposium intitulé « Emerging Equatorial Guinea » (La Guinée Equatoriale Emergente) : Un tournant décisif dans l’émergence économique du pays

MALABO, Guinée Equatoriale, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Mardi s’est terminé le Symposium international pour la diversification en Guinée équatoriale, remettant le pays à l’ordre du jour des opportunités d’investissements internationaux. Pendant deux jours, les 800 participants, dont plus de 200 investisseurs internationaux, ont partagé leur expertise et leur expérience pour orienter la politique et déterminer les facteurs clés permettant l’instauration d’un climat d’affaires attractif, ainsi que le lancement remarquable et concret d’un fonds de co-investissement (FCI) d’un montant de 1 milliard USD (équivalant à 500 milliards de FCFA) et la signature d’investissements pour plus de 500 millions d’euros.

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Le Symposium intitulé « Emerging Equatorial Guinea » (http://www.emergingeg.com) a réuni une assemblée de plus de 800 participants, trois fois plus que l’objectif initial, dont des acteurs économiques et des prescripteurs du monde entier. Ils ont pu découvrir l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique (1), notamment à travers 5 secteurs stratégiques : l’agriculture et l’élevage d’animaux ; la pêche ; la pétrochimie et l’exploitation minière ; le tourisme et les services financiers.

Parmi les participants …

4 anciens présidents

• Joaquim Chissano, Président du Mozambique (1986-2005)

• Festus Gontebanye Mogae, Président de la République du Botswana (1998-2008)

• Jorge Quiroga, ancien Président de Bolivie

• Olusegun Obasanjo, ancienPrésident du Nigeria (1999-2007)

Autres participants importants…

• Otavio Azevedo, PDG d’Andrade Gutierrez, Brésil,

• Ozwald Boateng, créateur et cofondateur de Made in Africa Foundation, Royaume-Uni,

• Selim Bora, président de Summa, Turquie,

• Benjamin Bronfman, cofondateur de Global Thermostat (USA),

• Pascal Drouhaud, vice-président Afrique subsaharienne et Amérique latine pour Alstom, France,

• Sala I Martin, professeur d’économie internationale à Columbia University, États-Unis,

• Mehmet Nazif Günal, président du conseil d’administration de MNG Holding, Turquie,

• Fathallah Oulalou, maire de Rabat, ancien Ministre de l’Économie et des Finances, Maroc,

• Rodrigo de Rato, ancien directeur général du Fonds monétaire international,

• Moussa Seck, président du Pan-African AgriBusiness and Agro Industries Consortium (consortium des agro-industries et entreprises agroalimentaires panafricaines),

• John Shields, chef de mission en Guinée équatoriale, Programme Horizon 2020.

Les représentants de grandes sociétés internationales, des entrepreneurs qui réussissent, des investisseurs sur les marchés émergents et marchés frontières, des experts du secteur, des représentants d’institutions internationales, notamment de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des chefs d’État, ont échangé leurs points de vue en direct avec 100 hauts-fonctionnaires équato-guinéens. Parmi ces personnalités figuraient le chef d’État, son excellence Obiang Nguema MBasogo, Président de la République de Guinée équatoriale, accompagné de 8 de ses principaux ministres.

« Nous sommes vraiment ravis de monter que la Guinée équatoriale est à un tournant décisif dans son émergence économique, grâce à la diversification économique et à son plan d’industrialisation, PEGI 2020. Notre ambition générale est d’assurer une durabilité à long terme permettant de générer suffisamment d’emplois pour les générations actuelles et futures par le biais d’initiatives propices aux affaires », a conclu Marcelino Owono Edu, Ministre des Finances et du Budget de Guinée équatoriale.

Au cours des 2 jours de la rencontre, les participants ont abordé de nombreuses questions à la faveur de discussions très concrètes sur la façon de développer un environnement propice aux affaires. Les discussions ont nomment porté sur la transparence, l’État de droit, saluant l’engagement manifeste du gouvernement et du Président à recevoir et intégrer les idées apportées, et à aller de l’avant avec un plan très ambitieux.

Suite aux discussions, des contrats d’investissement ont été signés pour un montant total de 500 millions d’euros et des accords pour plus d’un milliard d’euros d’investissements dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’énergie, de l’exploitation minière et du tourisme.

De plus, plusieurs initiatives seront mises en œuvre suite au Symposium :

– La création d’un « guichet unique » où les investisseurs potentiels obtiendront les renseignements nécessaires pour démarrer une entreprise dans le pays, tels que des informations relatives à la loi sur les investissements ou aux permis de construire

– Un objectif pour faciliter la création d’entreprise et réduire à deux jours les formalités d’inscription au registre du commerce

– Le lancement d’un Fonds de co-investissement (FCI) de 500 milliards de francs CFA (équivalant à 1 milliard USD), ce qui représente près d’un quart des dépenses d’investissement annuelles du pays. Ce fonds permettra de favoriser la stratégie globale de l’État visant à diversifier l’économie au-delà du secteur pétrolier et gazier, sur lequel s’est appuyée la récente croissance du pays (1), afin de parvenir à un système économique plus équilibré.

Tout cela n’aurait pas été possible sans un cadre de politique macro-économique saine. Ce sujet a également été traité avant le Symposium, lors d’une réunion de dialogue sur la politique le 31 janvier, avec le gouvernement équato-guinéen, des experts de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

SOUS LA HAUTE AUTORITÉ DE SON EXCELLENCE M. OBIANG NGUEMA MBASOGO, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE ÉQUATORIALE

(1) Au cours des dix dernières années, la Guinée équatoriale est passée de l’un des pays les plus pauvres d’Afrique au pays ayant le plus haut niveau de PIB par habitant de tout le continent.

(2) L’extraction d’hydrocarbures, les activités minières et l’exploitation de carrières représentent 75 % du PIB total du pays en 2012 – Source AfDB (Rapport 2012 de la Banque africaine de développement)

Distribué par APO (African Press Organization) pour Emerging Equatorial Guinea.

Pour toute information complémentaire ou demande d’entretien, veuillez contacter le bureau de presse chargé de l’événement :

Wellcom Agency

Coraline Bardinat à [email protected]

Tél. : +33 (0)1 46 34 60 60

À propos du forum EEG

Situé à Malabo, le forum qui s’est tenu les 3 et 4 février 2014 a réuni des représentants de groupes d’investissement et d’entreprises issus des communautés internationales, régionales et nationales. Il vise à offrir la meilleure opportunité pour les investisseurs internationaux de connaître le potentiel de la Guinée équatoriale et d’élaborer des stratégies directement avec les représentants gouvernementaux.

http://www.emergingeg.com/en/program

La nouvelle « African Union Foundation » organise une réunion inaugurale de ses promoteurs à Addis-Abeba

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Le récent sommet des chefs d’État de l’Union africaine, qui s’est tenu à Addis-Abeba, a été suivi d’une réunion inaugurale des promoteurs de l’« African Union Foundation » nouvellement créée. Cette manifestation était orchestrée par la Présidente de la Commission de l’Union africaine, son excellence le Dr Nkosazana Clarice Dlamini Zuma, qui est également la fondatrice et la représentante légale de l’Union africaine.

Photo Tony Elumelu: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/elumelu.jpg

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/heirs-holdings.jpg

Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine, a présenté les objectifs poursuivis par la Fondation en matière de contributions volontaires au financement des priorités africaines au siège de l’Union africaine d’Addis-Abeba (Éthiopie). Étaient également présents le vice-président de la Commission, M. Erastus Mwencha, les commissaires de l’UA, l’ancien Premier ministre de la République de Jamaïque, M. P.J. Patterson, ainsi que les premiers membres du Conseil inaugural et quelques invités.

Créée par l’Assemblée de l’UA en mai 2013, l’African Union Foundation vise à financer les priorités africaines par le biais de contributions volontaires. La mission de la Fondation consiste à « mobiliser des ressources pour soutenir la vision de l’Union africaine en faveur d’une Afrique intégrée, centrée sur les peuples, prospère, en paix avec elle-même et trouvant sa place légitime dans le monde ». Pour mener à bien cette mission, la Fondation compte mettre l’accent sur cinq domaines clés au cours de ses cinq premières années d’existence : 1) le développement des compétences et des ressources humaines, 2) l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes, 3) l’intégration régionale, 4) le soutien à la jeunesse et à l’esprit d’entreprise, et 5) la défense et le soutien de l’Union africaine.

« Le temps est venu pour l’Afrique de mobiliser ses propres ressources pour soutenir son développement et prendre en main son destin », a déclaré Mme Nkosazana Dlamini Zuma. La Fondation s’efforcera d’engager plus en profondeur le secteur privé, les individus, les communautés et les leaders philanthropiques du continent africain, afin de dégager des ressources et offrir des perspectives de grande valeur sur les moyens à mettre au service d’une accélération du développement de l’Afrique. La question des sources de financement locales et extérieures constitue un élément intrinsèque de l’engagement du continent en faveur des valeurs panafricaines d’autodétermination, de solidarité et d’autonomie. La Présidente de l’AUC a exhorté les participants à tenir le rôle d’ambassadeurs de bonne volonté auprès de la Fondation.

La sélection des membres du conseil de gouvernance de la Fondation s’appuie sur leur engagement clair en faveur du développement de l’Afrique et de la philanthropie, du plus haut degré d’intégrité, ainsi que sur leur prééminence dans les secteurs et les zones géographiques qu’ils représentent. L’officialisation du processus d’adhésion au conseil de gouvernance de la Fondation est encore en cours de finalisation, mais les membres élus et confirmés incluent d’ores et déjà M. Dlamini Zuma, fondé de pouvoir de la Commission de l’UA ; Mme Luisa Diogo, ancien Premier ministre du Mozambique ; M. Alpha Konaré, ancien Président du Mali et ex-président de la Commission de l’Union africaine ; Mme Zeinab Badawi, journaliste de la BBC ; Mme Eleni Gabre-Madhin, ancienne P-DG d’ECX (Ethiopian Commodities Exchange) ; Mme Cheryl Carolus, P-DG de Peotonia Holdings ; Mme Amany Asfour, Présidente de la Egypt Business Women’s Association ; M. James Patterson, ancien Premier ministre de la Jamaïque ; Mme Ntombifuthi Mtoba, Présidente de Deloitte Southern Africa ; M. Charles Okeahalam, P-DG d’AGH Capital Group ; et enfin, M. Tony O. Elumelu, Président de Heirs Holdings (http://www.heirsholdings.com).

Parmi les autres personnalités présentes à cette réunion d’inauguration figuraient Mme Wendy Ackerman, de Pick and Pay Holdings ; M. Bhekinkosi Moyo, pour la Southern African Trust, ainsi que M. Enoch Iluenzy, venu représenter M. James Gatera, Directeur général de la Banque de Kigali.

En réponse à son invitation au Conseil, M. Elumelu a déclaré : « Je suis honoré de faire partie de la vision exprimée par Mme la Présidente en faveur d’une Afrique émergente développée par les Africains et j’ai hâte de participer à cet effort qui vise à changer le paradigme de développement de l’Afrique ». En témoignage indiscutable de ce soutien, la Tony Elumelu Foundation a fait un don de 150 000 $ au titre des fonds de lancement de l’African Union Foundation, marquant ainsi la première contribution à cet ambitieux projet.

Au cours de cette même réunion, une promesse de don de 100 000 $ a été prononcée par le gouvernement de la Jamaïque en la personne de M. l’ambassadeur Carlton A. Masters, lequel a déclaré : « Ce geste souligne l’engagement de la diaspora envers le développement de l’Afrique ».

Le lancement officiel de l’African Union Foundation, ainsi qu’une vaste compagne de sensibilisation et de collecte de fonds, sont prévus dans le courant de l’année.

Distribué par APO (African Press Organization) pour Heirs Holdings.

Nigéria : des dizaines de milliers de personnes subissent les conséquences du conflit armé

GENEVE, Suisse, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Au Nigéria, les personnes qui subissent les effets du conflit armé peinent à pourvoir à leurs besoins essentiels. Face à cette situation, le CICR, en coopération avec la Croix-Rouge du Nigéria, a fourni une assistance à quelque 40 000 déplacés et autres personnes vulnérables. L’institution a en outre obtenu un accès plus large aux lieux de détention.

« Ces derniers mois, la violence, l’insécurité et le climat d’inquiétude croissant ont poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir le conflit qui fait rage dans le nord-est du pays », indique Zoran Jovanovic, chef de la délégation du CICR au Nigéria. « Des milliers de personnes ont en outre été blessées et des centaines d’autres tuées ». Les personnes déplacées ont cherché refuge ailleurs dans le pays, ou encore au Niger, au Cameroun ou au Tchad.

« Dans cette région, la pénurie d’abris, de nourriture, d’eau, de vêtements et de services de santé s’est aggravée », précise M. Jovanovic. Une des conséquences directes du conflit a été la flambée des prix des aliments et leur raréfaction, en particulier dans les zones limitrophes des pays voisins. « La situation très précaire sur le plan de la sécurité et les perturbations touchant les voies et moyens de communication font que les gens ont toujours davantage de difficulté à maintenir le contact avec leurs proches, compliquant par ailleurs la fourniture de l’assistance », a-t-il encore précisé.

Fourniture de biens de première nécessité dans le nord-est

Depuis août 2013, plus de 18 000 personnes subissant les conséquences du conflit dans l’État de Borno, dans le nord-est du pays, ont reçu du matériel pour la construction d’abris, des moustiquaires, des couvertures, des articles d’hygiène et ménagers de première nécessité ; cette assistance leur a été distribuée en coopération avec la Croix-Rouge du Nigéria. Environ 45 % des bénéficiaires étaient des femmes, la plupart veuves ou âgées.

Quelque 250 femmes ayant récemment perdu leur mari à cause du conflit dans l’État de Borno reçoivent aussi des rations alimentaires pour un mois. « Ces femmes se sont retrouvées du jour au lendemain à la tête de leur foyer. Elles recevront une assistance alimentaire pendant six mois, ce qui leur permettra d’économiser un peu d’argent pour entreprendre une activité commerciale », explique Ruth Muriungi, déléguée du CICR responsable du programme. Pas moins de 1 500 personnes vivant dans les régions de Maiduguri et Jere mangent aujourd’hui plus et mieux, grâce au programme mis en place avec l’aide d’une association regroupant les veuves de Borno. « Grâce à cette initiative, les six personnes que compte notre famille ont pu passer d’un à trois repas par jour », se réjouit Hadiza, une de ces veuves habitant Jere. « Si Dieu le veut, je pourrai bientôt commencer à vendre des denrées au marché. »

Aide d’urgence au lendemain des violences intercommunautaires

Pendant ce temps, les États de Kaduna, du Plateau, de Nassarawa et de Benue, dans le centre du pays, ont été régulièrement le théâtre de violences intercommunautaires motivées par l’accès à la terre et à d’autres ressources. Des milliers de personnes ont été déplacées, et des centaines tuées ou blessées.

En 2013, quelque 20 000 personnes touchées par la violence dans les États du Plateau et de Kaduna ont reçu des vivres, du matériel pour la construction d’abris, des ustensiles de cuisine et des articles d’hygiène, qui leur ont été distribués en coopération avec la Croix-Rouge du Nigéria. En outre, des ingénieurs du CICR ont remis en état les systèmes de distribution d’eau afin d’améliorer l’accès à l’eau potable des villages de Riyom et Wase, ainsi que de cinq structures médicales des deux États. « Notre établissement n’avait pas d’eau courante depuis plus de dix ans », indique Hajia Khadijat, employée d’un dispensaire géré par la Fédération des associations des femmes musulmanes. « Nous n’avions pas les moyens de payer les factures, et les tuyauteries s’étaient détériorées. Grâce aux travaux et aux nouvelles installations, nous avons de nouveau de l’eau aux robinets. »

Dans l’État méridional du Delta, la criminalité est en augmentation, et on assiste constamment à des affrontements entre communautés. En raison de la détérioration de la situation de sécurité ces dernières années, les communautés isolées vivant dans les régions riveraines du Niger ont toujours davantage de difficultés à accéder aux soins de santé.

Progrès en matière de visite des lieux de détention

Depuis février 2013, en accord avec les autorités nigérianes, le CICR visite des détenus dans 15 stations de police et six prisons dans tout le pays. Des visites – dont le but est d’observer les conditions de vies des détenus et le traitement qui leur est réservé – ont eu lieu à plusieurs reprises, conformément aux modalités habituelles du CICR. Celles-ci prévoient notamment des discussions avec les autorités détentrices, l’accès à tous les locaux et des entretiens sans témoin avec les détenus.

En janvier 2014, des délégués du CICR ont visité pour la première fois des personnes détenues par l’armée nigériane à Maiduguri, capitale de l’État de Borno. Au cours des mois qui ont précédé cette visite, le CICR avait négocié l’accès à ces détenus avec les autorités nigérianes. « À l’issue de nos visites dans les lieux de détention, nous faisons part confidentiellement de nos constatations aux autorités concernées », précise Monique Crettol, de la délégation du CICR au Nigéria.

Excision dans le monde – Ban Ki Moon: Toute « TRADITION » portant atteinteà l’intégrité physique est une violation des Droits de l’Homme

NEW YORK, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, célébrée le 6 février, sous le thème « Préserver la culture, abandonner les pratiques néfastes »:

En tant que Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, je mets un point d’honneur à favoriser l’autonomisation des femmes et des filles, la défense de leurs droits et la promotion de la santé féminine. La Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines est l’occasion de regarder en face ce problème chronique et de souligner l’espoir que font naître les initiatives menées qui montrent que l’on peut y mettre fin.

Nous devons nous efforcer de préserver la culture, mais abandonner les pratiques néfastes.

Aucun motif tenant au développement, à la religion ou à la santé ne saurait justifier qu’une fille ou une femme soit excisée ou mutilée. D’aucuns diraient qu’il s’agit d’une « tradition ». N’oublions pas que cet argument peu convaincant a également été utilisé pour défendre l’esclavage, les « crimes d’honneur » et d’autres pratiques inhumaines. Qu’une pratique néfaste existe depuis toujours ne saurait en aucun cas justifier sa pérennisation. Toute « tradition » qui a un caractère dégradant ou déshumanisant et porte atteinte à l’intégrité de la personne humaine constitue une violation des droits de l’homme; il faut s’élever haut et fort contre cette « tradition » jusqu’à ce qu’elle soit abandonnée.

Les mutilations génitales féminines causent un préjudice grave aux femmes qui les subissent. Elles ont des effets immédiats et à long terme sur la santé, qui se manifestent par des douleurs chroniques, des infections, de l’incontinence et parfois des complications mortelles lors de la grossesse et de l’accouchement.

Ces pratiques régressent dans presque tous les pays, mais il est effrayant de constater à quel point le problème est répandu. Il est difficile d’obtenir des statistiques exactes, mais d’après les estimations, plus de 125 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, là où les mutilations génitales féminines sont particulièrement fréquentes et où il existe des données, auraient été excisées. Si la tendance se maintient, dans le

monde entier, quelque 86 millions de jeunes filles risquent de subir cette pratique, sous une forme ou une autre, d’ici à 2030. L’Amérique du Nord, l’Asie, l’Europe et les autres régions ne sont pas épargnées; elles doivent également faire preuve de vigilance.

Heureusement, l’action que nous menons à l’échelle mondiale pour mettre fin à cette pratique néfaste laisse présager des avancées encourageantes.

Les filles elles-mêmes comprennent instinctivement les dangers associés à l’excision et de nombreuses mères qui ont vécu ce traumatisme ou en ont été témoins veulent en préserver leurs filles. Il est encourageant de constater que de plus en plus de communautés locales s’associent et conviennent publiquement de mettre un terme aux mutilations génitales féminines et de donner aux filles une vie meilleure.

Dernièrement, l’Ouganda, le Kenya et la Guinée-Bissau ont adopté des lois visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines. En Éthiopie, des responsables ont été arrêtés, jugés et sanctionnés, sous l’œil des médias, ce qui a sensibilisé l’opinion publique.

L’Organisation des Nations Unies et ses partenaires mènent des activités importantes, respectueuses des différentes cultures, qui visent à mettre un terme aux mutilations génitales féminines sans reproche ni opprobre.

Au Soudan, la campagne intitulée « Saleema » fait évoluer la société. Saleema signifie en arabe complet, intact, entier, inaltéré. Un père, ému par cette initiative, a décidé que ses filles ne seraient pas excisées. « Une fille naît saleema, dit-il, et il faut la laisser saleema ». Des centaines de communautés se sont ralliées à cette initiative, exprimant leur soutien par des chansons, des poèmes et des vêtements aux couleurs vives de la campagne. D’autres pays se sont inspirés de cette campagne ou trouvent des solutions qui sont adaptées à leurs propres besoins. Au Kenya, par exemple, les sages de la communauté des Meru ont interdit la pratique des mutilations génitales féminines et ont fait le serment d’imposer une amende à quiconque se livrerait à cette pratique ou l’encouragerait.

L’Organisation des Nations Unies fait de la prévention, mais s’emploie aussi, en collaboration avec ses partenaires, à aider les femmes qui ont subi des mutilations génitales. La médecine ayant connu des progrès sans précédent, les médecins peuvent à présent, grâce à la chirurgie réparatrice, redonner aux femmes leur intégrité physique et leur permettre de retrouver la santé. Me reviennent les propos d’une femme médecin du Burkina Faso qui décrivait le profond soulagement ressenti par les femmes après l’intervention, d’après elle efficace à 100 %. Faisons preuve de générosité pour aider toutes ces femmes qui n’ont pas les moyens de se rendre là où les interventions sont pratiquées et pour soutenir les programmes qui leur permettent de bénéficier des soins dont elles ont besoin.

Tous les États d’Afrique se sont portés coauteurs de la résolution historique par laquelle l’Assemblée générale a proclamé cette Journée internationale, adoptée à l’unanimité par les États Membres de l’Organisation. Voilà un bel exemple de ce qui peut se passer quand les Nations Unies font bloc pour défendre les droits de l’homme dans toute leur universalité. Le véritable défi, maintenant, est de donner tout son sens à cette Journée en la mettant à profit pour mobiliser les populations, obtenir des avancées sur les plans juridique et pratique, et aider les filles et les femmes qui ont subi ou risquent de subir des mutilations génitales féminines.

Pour les femmes, les incidences seront considérables, que ce soit en termes de souffrances épargnées ou de succès à espérer. L’ensemble de la société bénéficiera des retombées de cette initiative, puisque ces filles et ces femmes s’épanouiront et contribueront à bâtir un avenir meilleur pour tous.

Le ministre Paradis confirme l’engagement du Canada à contribuer à la prospérité et à l’amélioration des services de santé en Tanzanie

OTTAWA, Canada, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Christian Paradis, ministre du Développement international, rencontre le président de la Tanzanie, Jakaya Mrisho Kikwete, afin de discuter du maintien de la collaboration entre les deux pays, qui permettra d’atteindre des objectifs communs comme l’amélioration de la santé des mères et des jeunes enfants.

L’honorable Christian Paradis, ministre du Développement international et ministre de la Francophonie, a conclu aujourd’hui une visite fructueuse en Tanzanie. Durant la dernière étape de son voyage en Afrique, le ministre Paradis a annoncé un certain nombre de nouveaux projets qui aideront la Tanzanie à mieux gérer ses ressources naturelles et à assurer la prospérité des Tanzaniens.

« Je termine cette visite avec beaucoup d’espoir pour l’avenir et l’autosuffisance de la Tanzanie, a déclaré le ministre. Tout au long de ma visite, j’ai eu l’occasion de rappeler le soutien inconditionnel du Canada dans la promotion du développement économique durable, pour assurer la prospérité en Afrique. En aidant les économies africaines à croître de manière plus durable, le Canada contribue à la réduction de la pauvreté dans l’ensemble du continent. »

Durant son séjour en Tanzanie, le ministre Paradis a annoncé de nouveaux projets. Il a participé à une table ronde portant sur les approches novatrices dans les réseaux de la santé, qui visent à améliorer la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants en Afrique. Le ministre a rencontré le président, Jakaya Kikwete, pour discuter du maintien de la collaboration en vue d’atteindre des objectifs communs comme l’amélioration de la santé des mères et des jeunes enfants. Il a aussi rencontré le ministre des Affaires étrangères, Bernard Membe, la ministre des Finances, Saada Mkuya Salum, le ministre de l’Énergie et des Ressources minérales, Sospeter Muhongo, et le ministre de l’Éducation et de la Sécurité sociale, Seif Seleman Rashidi. De plus, le ministre Paradis a visité deux installations qui font partie des systèmes de santé publique et d’éducation tanzanien, auxquels le MAECD donne son appui. Il a par la suite prononcé une allocution à l’occasion d’une conférence sur le partenariat du G8 entre le Canada et la Tanzanie, lequel prône la transparence du secteur extractif, qui avait initialement été annoncé par le premier ministre lors du sommet de juin dernier, à Lough Erne.

« Le Canada met tout en œuvre pour assurer la survie de milliers de mères qui meurent pendant leur grossesse ou leur accouchement et celle de millions d’enfants qui risquent de mourir avant leur cinquième anniversaire, que ce soit en Afrique ou dans de nombreuses autres régions de monde en développement, a ajouté le ministre. À cette fin, il est impératif d’effectuer des interventions vitales dans tout le continuum des soins, de la période précédant la grossesse à l’accouchement, et tout au long de la petite enfance. »

La Tanzanie est l’un des principaux partenaires du Canada en Afrique. Ses interventions pour la paix et la stabilité, s’ajoutant à l’efficacité de sa collaboration en Afrique et sur la scène mondiale, en font un partenaire incontournable.

En bref

• Le 3 février, au cours de sa visite en Afrique du Sud, le ministre Paradis a annoncé le soutien du Canada au Projet de renforcement de la capacité du secteur de l’énergie, mis en œuvre en collaboration avec la Banque mondiale.

• La Tanzanie est l’un des principaux partenaires du Canada en matière de santé des mères, des nouveau-nés et des enfants (SMNE), et l’un des dix pays ciblés pour les interventions du Canada en faveur de la SMNE, aux termes de l’Initiative de Muskoka de 2010.

• Au cours de sa visite en Tanzanie, le ministre Paradis a annoncé le soutien du Canada aux projets suivants :

o Projet d’amélioration de la formation axée sur les compétences pour l’emploi en Tanzanie (en partenariat avec l’Association des collèges communautaires du Canada)

o Programme de réforme de la gestion des finances publiques de la Tanzanie (en partenariat avec le gouvernement de la Tanzanie)

La Représentante spéciale reçoit la nouvelle Représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire

ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 6 février 2014/African Press Organization (APO)/ — La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire et Chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Mme Aïchatou Mindaoudou, a reçu la nouvelle Représentante résidente en Côte d’Ivoire du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), Mme Adèle Khudr, le 05 février 2014, au siège de la Mission à Abidjan.

« On a parlé de la situation des enfants et de sa visite dans l’ouest de la Côte d’Ivoire pendant le mois de février. Je lui ai demandé de visiter des écoles pour qu’elle puisse voir la situation de l’éducation des enfants et surtout, l’éducation des filles », a fait savoir Mme Khudr au sortir de son entrevue avec Mme Mindaoudou, ajoutant que c’est la première visite qu’elle rend à Mme Aichatou Mindaoudou pour parler de la situation des enfants.

La Représentant spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, a annoncé, le vendredi 31 janvier, « qu’elle conduirai personnellement, dans les jours à venir, une forte mission composée de la plupart des institutions des Nations Unies présentes en Côte d’Ivoire, à l’ouest du pays, pour faire le point des interventions et des besoins et pour voir comment avancer encore plus rapidement sur cette région ».