Prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène

Albert II de Monaco dévoile son avion Falcon

Albert II de Monaco, prince voyageur féru d’écologie, s’est offert un Falcon dernier cri dont il a officiellement pris possession lundi dans l’enceinte d’un immense hangar construit spécialement sur l’aéroport de Nice.

Prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène
Prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène

Entouré de son épouse Charlène, sa soeur Caroline et son neveu Pierre Casiraghi, le prince a découvert le Falcon 7X blanc, frappé des armoiries des Grimaldi, en compagnie du nouveau PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier.

Les aménagements ont été choisis par Charlène, très sobres et alliant confort et élégance, selon M. Trappier: huit sièges passagers, deux canapés-lits à l’arrière, bois sombre et couleur crème pour la décoration intérieure, galet (cuisine) ultra-moderne.

Son prix est resté confidentiel, pour un appareil qui en prix catalogue tourne autour de 40 millions d’euros.

Le triréacteur de 23 m de long, d’une autonomie de 11.000 km, constitue pour moi et ma famille un précieux outil dans l’accomplissement de ma mission de chef d’Etat, comme pour les déplacements officiels des membres de ma famille, a souligné le prince.

Le couple inaugurera l’appareil mardi, pour un voyage officiel aux îles Palaos, à l’est des Philippines. Albert effectue une douzaine de déplacements officiels par an et plusieurs déplacements d’ordre privé ou liés à sa fonction chaque mois, selon le Palais.

Les Grimaldi n’en sont pas à leur premier Falcon, depuis le premier acheté par Rainier III en 1985, un Falcon 2000 en 2002, puis un Falcon 900 EX acquis en 2008 par Albert II.

Le prince a souhaité être aux dernières normes environnementales et surtout sonores, explique le Palais.

Je sais la préoccupation qui est la vôtre du respect de l’environnement, l’objectif étant pour l’aéroport de Nice d’être carbone neutre à l’horizon 2018, a encore déclaré le prince, aux responsables de l’aéroport. Il a d’ailleurs précisé que la Principauté avait les mêmes objectifs, à l’horizon 2050.

Depuis l’avènement d’Albert II en 2005, un bilan carbone est établi chaque année pour les émissions de gaz à effet de serre générées par ses déplacements aériens, compensées par le rachat de crédits carbone.

Garé dans un nouveau hangar gris métal de 2.000 m2, il sera sous bonne garde de la police monégasque (pour l’intérieur du bâtiment) et de la gendarmerie française (pour ses alentours, comme pour le reste de l’aéroport). Quant aux passagers, ils restent soumis aux règles du tourisme d’affaires, devant montrer patte blanche aux autorités françaises (contrôle d’identité et des bagages).

Auteur de l’article : La Rédaction

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