Le football anglais mis à mal par le Brexit

Un peu comme d’autres milieux, le football Anglais se prépare à faire face à une hard Brexit.

Dans les faits, les joueurs qui évoluent dans ce qui est qualifié comme le meilleur championnat du monde s’organisent pour une éventualité. La potentielle chute de la livre.

Pour les joueurs de football de la BPL, les affaires sont au centre des préoccupations. Si le hard Brexit peut devenir une éventualité, des précautions ont été prises d’après le Financial Times. Des dizaines de joueurs ont donc investi pour se protéger d’une nouvelle chute de la monnaie anglaise en cas d’échec de négociations entre Londres et Bruxelles. Depuis 2016 maintenant, la livre aura connu un recul de 15 %. Toujours depuis 2016, la société Argentex a confirmé une augmentation des volumes de couvertures dans le domaine sportif, de 43 %. Dans les faits, la société permet d’investir une somme d’argent dans une devise donnée, et à un cours déterminé. La société prélèvera ensuite une commission d’1 à 3 %.

Des salaires en euros et un accord d’ici mars

Jon Goss, responsable des partenariats chez Argentex, a également précisé au Financial Times qu »En Premier League, 70 % des joueurs sont des ressortissants étrangers venant de 65 pays, soit le ratio le plus élevé de tous les championnats au monde ». Les couvertures qui sont proposées par Argentex peuvent également durer quelques mois ; soit un délai qui correspond parfaitement au calendrier des négociations sur le Brexit. Sur le papier, le Brexit devra être effectif au mois de mars 2019, ce qui tombe en plein milieu du championnat de football. Certains joueurs n’hésitent d’ailleurs pas à demander les salaires en euros, comme l’aura indiqué le club de Manchester United.

Auteur de l’article : David Delair

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